Compte rendu film
Commentaire d'oeuvre : Compte rendu film. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clarad0 • 14 Janvier 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 385 Mots (6 Pages) • 764 Vues
Ce film bibliographique retrace la vie du Docteur José RIZAL de son enfance jusqu'à son assassinat brutal orchestré par le gouvernement espagnol. Passant d'un médecin ophtalmologue à un poète en herbe, Rizal est aujourd'hui considéré comme un héro national aux Philippines, il est celui qui a permis d'obtenir l'indépendance du pays mais non sans conséquences. Nous allons donc reprendre et analyser chacune des grandes étapes de ce film.
Le film commence sous la période coloniale des espagnols aux Philippines, la première scène nous met directement dans le vif du sujet en nous montrant le pouvoir de l'église et le manque de celui des Philippins par une scène de viol. La colère est grande et les rassemblements en secret se multiplient, «KATIPUNAN» est le groupe qui peut permettre de contrer les espagnoles et redonner la liberté à son peuple. José Rizal, nous paraît être le leader naturel malgré qu'il ne ce soit jamais considéré comme tel. En effet, pour lui il n'y a pas de leader mais que des frères unis.
C'est bien là que la lutte de Rizal commença, le gouvernement l'arrêta sous l'ordre de l'église qui est persuadée que Rizal prépare quelque chose et que ses écrits sont une menace directe pour les colons.
Le film est véritablement construit sous différents flash-back que Rizal à de sa vie, pendant qu'il est en prison.
Tout d'abord, «son enfance», à travers ces images on y voit un enfant insouciant aimant profondément sa famille. Mais on ne peut pas dire qu'il s'agit d'un enfant comme les autres, ses parents ont tout fait pour qu'il ait une réelle éducation, il a appris l'espagnol, la physique, la médecine et ce malgré une intégration difficile.
La réalisatrice a tenu à le montrer par une scène assez marquante: Il s'agit d'une scène pendant un cours de médecine où le professeur qui est espagnol choisit d'illustrer ses propos par un cas concret, il appelle alors un jeune philippin et un jeune espagnol et demande aux autres étudiants «Comment peut-on expliquer la différence de taille entre cet «Indios» et «Fernando»? Celui-ci prend la parole, pour lui la réponse est très simple «nous sommes supérieurs aux philippins!» Les rires fusent alors, et Rizal décide de questionner de manière rhétorique le professeur en lui demandant «si les espagnols sont supérieurs aux Philippins comment expliquez-, vous que ceux-ci aient perdus des colonies où les «indigènes» étaient pourtant plus petit qu' eux ?».
Cette scène nous montre d'une part les inégalités importantes entre ces deux peuples, mais aussi le caractère de Rizal, c'est un homme rebelle envers le gouvernement espagnol qui n'a pas peur de dire la vérité, de dénoncer aux travers de ses écrits mais c'est aussi un homme pacifiste qui souhaite l'égalité, diverses réformes sur l'éducation qu'il juge comme étant la clé pour obtenir la paix. Son souhait le plus cher est bien d'obtenir l'indépendance des espagnols et d'offrir la liberté à son peuple.
Les Philippins vont alors miser sur lui; son frère va l'envoyer en Europe dans le but qu'il raconte aux peuples européens ce qu'il se passe réellement aux Philippines. D'autre part, cela lui permettre par la même occasion d'enrichir son éducation, il s'agit véritablement d'un voyage rempli d'espoir pour ses compatriotes.
Rizal va mener une vie calme, il écrit des romans, étudie encore et encore tout en se rappelant quel est le but de ce voyage. Cependant, il va vite déchanter en réalisant que les Philippins occidentaux ne sont pas unis, il n'y a aucune solidarité le plus important pour eux est d'obtenir les pleins pouvoirs. Rizal va alors décidé de rentrer chez lui.
Malheureusement, pendant ce temps les espagnols ont repris du pouvoir, ils multiplient les arrestations. En effet, tout ce qui se rapporte de près ou de loin à José RIZAL est important, ses livres sont d'ailleurs brûlés, son village et ses habitants se retrouvent dehors, dépouillés, ils ont tout perdus mais ils leur restent encore une chose «la foi» selon la lettre de son frère.
Être lié à Rizal d'une manière ou d'une
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