Étude d'un extrait du roman L'Etranger d'Albert Camus

LE PERSONNAGE DE ROMAN, DU XVII SIECLE A NOS JOURS

Texte : extrait de l’Étranger, Albert Camus, 1942.

Dans cet extrait, on assiste au procès de Meursault (le personnage principal) à travers les yeux de ce dernier qui est accusé d'homicide volontaire.

Ce roman a été écrit par Camus écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. En 1942, paraît l’Étranger dans lequel il expose sa philosophie par rapport à l'Homme ou plutôt à certains de ses agissements, ce roman rentre dans le « cycle de l'absurde » XX eme .

Dans cet extrait, Camus exprime l'absurdité de l'Homme, son « étrangeté » et surtout la grande solitude de cet accusé qui est face à son jugement mais ne peut intervenir comme il le dit « mon sors se réglait sans que l'on prenne mon avis ». On est ici plongé dans l'inconscient de cet accusé si étranger à toute cette agitation autour de lui. On remarque aussi son insignifiance et le peu d'importance qu'il prête face au récit du juge concernant son crime ( comme il le dit « la plaidoirie du procureur m'a très vite lassé »). Le personnage relate la scène sous la forme d'un monologue.

On ressent l'incompréhension de Meursault vis-à-vis du procureur, qui fait jouer les qualités de l'accusé contre lui, quand il dit « Mais je ne comprenais pas bien comment les qualités d'un homme ordinaire pouvaient devenir des charges écrasantes contre un coupable. »

Ce qui déstabilise le lecteur c'est cette assurance, cette aisance avec laquelle l'accusé nous raconte ce que dit le procureur à son égard. Dans son récit nous n'avons pas l'impression qu'il parle du meurtre d'un homme sa façon de raconter est des plus anodines.

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