Yves Rocher

Les pouvoirs spéciaux, le saut et la course sont absents de ce Luigi’s Mansion 2 comme on a pu le constater également pour l’épisode Gamecube. Le moustachu vert tombe la plupart du temps, trotte de façon exagérée et doit utiliser un Spectroflash, un Révéloscope pour faire apparaitre les objets invisibles, un Ectoblast 5000 pour figer et aspirer les fantômes ainsi qu’une DS « tank » pour communiquer avec le professeur K. Tastroff. Chacun de ces objets lui permettra de progresser dans le jeu et lors de sa chasse surnaturelle, Luigi aura l’occasion d’amasser un tas de richesse avec son compagnon fidèle qui n’est rien d’autre que son aspirateur. Il faut dire que les énigmes et les interactions sont plus évoluées ici que dans l’ancien Luigi’s Mansion. Et ceci, c’est sans compter le fait que le jeu offre davantage de contenu et de challenge. Chacune des explorations du manoir se découpe en petit chapitre de 20 à 30 minutes maximum. Mais il y a bien une explication à cela. En effet, nous sommes ici sur une console portable ce qui change un peu les choses. A chaque fois qu’il souhaite revenir vers le professeur, Luigi procède par « télépixelisation », un procédé qui ne manquerait pas d’avoir du succès dans la vie réelle, mais nous bien dans un monde virtuel ici et il ne faut pas s’attendre à un miracle. L’exploration de la Vallée des Ombres se fait donc de façon semi-dirigiste et morcelée. L’avantage, c’est que l’on peut faire un retour en arrière et revenir dans des salles que l’on a déjà traversé auparavant. Vous pourrez ainsi dénicher des fantômes, de l’argent et même des joyaux supplémentaires. Avec tout ceci, il faut dire que la jouabilité est excellente.

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