René Margritte
Analyse sectorielle : René Margritte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rominou • 28 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 323 Mots (6 Pages) • 684 Vues
Biographie
Jeunesse
René Magritte , fils de Léopold Magritte. tailleur, et de Régina Bertinchamps2, modiste. La famille s'installe en 1900 à Gilly, où naissent ses deux frères Raymond (1900-1970) et Paul (1902-1975). En 1910, ses parents s'installent à Châtelet où il suit un cours de peinture3. Magritte fréquente alors l'atelier de Félicien Defoin (1869-1940), artiste né à Doische et établi à Châtelet4.
Leurs affaires marchant mal, son enfance se passe en déménagements constants. En 1912, sa mère se suicide par noyade dans la Sambre5. Magritte et ses deux frères habitent l'année suivante à Charleroi avec leur père qui confie leur éducation à des gouvernantes6. Il fait ses études à l'athénée de la ville et se passionne alors pour les films de Fantômas, lit Stevenson, Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913 une fille de treize ans, Georgette Berger, dont le père est boucher à Marcinelle. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école. Les premières œuvres de Magritte, de style impressionniste, datent de 1915.
Les débuts
De 1916 à 1918, Magritte fréquente l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il suit les cours d'Emile Vandamme-Sylva, de Ghisbert Combaz et du symboliste Constant Montald. La famille installée à Bruxelles, il travaille en 1919 et 1920 dans l'atelier de Pierre-Louis Flouquet qui lui fait découvrir le cubisme et le futurisme. Avec Flouquet et les frères Pierre Bourgeois et Victor Bourgeois, il collabore à la revue Au volant que dirige Pierre Bourgeois. Des toiles de Magritte et Flouquet sont exposées en janvier 1920 au Centre d'art de Bruxelles. Le même mois, Magritte rencontre E. L. T. Mesens, engagé comme professeur de piano pour son frère Paul. Après avoir fait en 1921 et 1922 son service militaire au camp de Beverloo, près de Leopoldsburg, puis au ministère de la guerre à Anvers, il épouse en juin 1922 Georgette Berger qu'il a retrouvée par hasard au Jardin botanique de Bruxelles en 1920 et travaille de 1921 à 1924 comme dessinateur, avec le peintre Victor Servranckx, dans l'usine de papier peint Peters-Lacroix7.
Rencontre avec le dadaïsme
En 1924, Magritte rencontre Camille Goemans et Marcel Lecomte qui l’introduisent dans le milieu dada. Il doit alors à Lecomte, ou selon Scutenaire à Mesens, sa plus grande émotion artistique : la découverte d’une reproduction du Chant d’amour de Giorgio De Chirico (1914)8. « Mes yeux ont vu la pensée pour la première fois », écrira-t-il en se souvenant de cette révélation. En octobre, Magritte et Mesens projettent de lancer, avec Goemans et Lecomte, une nouvelle revue, Période, coulée dès avant sa naissance par un tract lancé par Paul Nougé, puis fondent en mars 1925 la revue Œsophage (un seul numéro).
Groupe surréaliste de Bruxelles
Le rapprochement du groupe de Correspondance, qui réunit dès 1924 Nougé, Goemans et Lecomte, avec Mesens et Magritte, leur confection d'un tract commun en septembre 1926 contre Jean Cocteau, auquel s'associe le musicien André Souris, leur participation commune en 1927 au dernier numéro de la revue Marie créée par Mesens en juin 1926, marquent l'ébauche de la constitution du groupe surréaliste de Bruxelles, que rejoint en juillet Louis Scutenaire et Irène Hamoir. Le groupe se trouvera réuni en janvier 1928 pour la première grande exposition de Magritte à la galerie L'Époque dirigée par Mesens, dont la préface de Nougé est contresignée par Goemans, Lecomte, Mesens, Scutenaire et Souris. Magritte peint dès 1926 Le Jockey perdu, l'une de ses premières toiles surréalistes (exposée en avril 1927 à la galerie Le Centaure), réalise plusieurs projets publicitaires pour la maison de couture Norine van Hecke, et illustre en 1927 pour la maison Muller et Samuel le catalogue des fourrures pour 1928 (le Catalogue Samuel), édité avec des textes de Nougé.
Rencontre avec le surréalisme parisien
En août 1927, Magritte quitte la Belgique et séjourne au Perreux-sur-Marne, (Val-de-Marne) jusqu'en juillet 1930. Il rencontre les surréalistes (André Breton, Paul Éluard, Max Ernst, Salvador Dalí),
...