Michel Ange
Documents Gratuits : Michel Ange. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wanderlust • 16 Mars 2014 • 2 076 Mots (9 Pages) • 1 337 Vues
Peintre, sculpteur, architecte – considère que l'art suprême est la sculpture
Artiste qui vit très longtemps – couvre presque un siècle, constitue un modèle de référence, contre lequel des artistes vont se construire.
Objet d'une série d' instrumentalisation, Vasari par exemple il en fait le modèle de l'artiste par excellence --> parfaite équilibre entre art et nature (s'intéresse à l'observation de la nature, mais aussi s'inspire de ses maîtres). L'antique est une filtre à travers lequel la nature est étudié. Vasari utilise la figure de Michel – Ange, ça lui a pas plu. Les protestations de Michel – Ange vont modifier les arguments de Vasari dans la deuxième volume.
Maniérisme, terme qu'il faut éviter, plutôt parler d'une réflexion sur automatisation des formes.
Michel – Ange, l'art qui valorise la pure perfection des formes, l'art doit être attaché à la nature par un lien très tenu, l'essentiel est de représenter l'idée de la nature, non pas la nature. Pour lui faire de l'art, le véhicule d'une pensée abstraite, fondé sur des formes attachés à la nature.
La pensée néo- platonicienne: artiste avec une vrai culture humaniste, sert de référence pour sa pratique artistique; étudie l'Antique, double formation de peintre et de sculpteur. Marsile Ficin théoricien néo – platonicienne --> il existe au dé -là de la réalité visible (de tout les jours) une réalité supérieur, supra – terrestre l'idée de tout le monde terrestre / monde sensible. Une table est une table au sens qu'il existe une multitude de table, mais sujette au corruption du monde. Pour les néo – platonicienne ce qui est important c'est idée du table, qui est parfait. Le corps est soumis au défauts, soumis au corruption du monde, issue du pécher originelle. Le monde terrestre est un espace de la corruption, en revanche on peut avoir l'idée d'une corps parfait, qui existe dans le monde divin. Produire au sein d'un sculpture une sorte de perfection formelle, qui ressemble au l'idée de perfection qu'on peut avoir. Perfection qui n'a plus de rapport avec la nature direct (différent de Léonard da Vinci). La perfection sort de l'esprit de l'artiste – disegno - le dessin au sens graphique mais aussi le dessin la conception mentale. Ce qui prime dans l'œuvre c'est la conception mentale.
Michel Ange, Pietà, 1499 --> réalisé à 22 ans
Destiné pour une tombe, devient une œuvre d'art autonome. Fondé sur la recherche d'une forme pure et idéale. Donner le sentiment que ce marbre c'est de l'ivoire, comme s'il n'y a pas de travaille de la matière. Vierge qui a des traits qui renvoient moins à la nature, mais à la perfection --> jeunesse éternelle. Technique raffiné, matière qui devient presque transparente, parfaitement lisse. Utilisation expressif du corps, neutralité des visages. La taille du Christ, et son poids faible, montre un refus des contraintes liées à la vérité et la réalité physique.
Carraci, Pietà: reprend le modèle de Michel – Ange un siècle plus tard.
Michel – Ange, David, 1504
Sculpté à Florence, après son retour de Rome. Un autre artiste avait commencé un David, mais l'avait abandonné, on le propose à Michel – Ange par la ville de Florence, mais avec le contrainte de bloque déjà travaillé. Michel – Ange relève le défit. Symbolise la force politique de la ville de Florence. Le corps est très plat, contraintes imposés par le bloque de marbre. Michel – Ange prend au mot le projet qu'on lui propose, ce n'est pas un homme qu'il représente mais l'idée d'un homme. Effet de torsion qui crée le sentiment de la vie. La partie droite, les deux membres parfaitement verticaux, la partie gauche deux membres repliés sur elle – même. Structure dichotomique entre partie tendu, et partie relâché fondé sur la courbe --> activité et passivité. Animation fondé sur la contraposto.
Le visage de David de Donatello, yeux exorbités, cheveux en veloute, système que Michel – Ange reprend. Visage presque difforme mais qui est visible de très loin, visage très marqué, avec des yeux trop grandes, chevelure irréel. La main droite est énorme, très tendu, des veines, des doigts repliés --> consiste à animer la surface, créer une action, une sorte de tension expressif, narrative. Effet de force, de pouvoir sur le spectateur. Des choix formelles, avant d'être des choix naturalistes. Travaille d'épuration, suppression des éléments inutiles, pas de tête de Golyate, pas d'épée, pour accéder à la beauté idéale du corps parfait.
Léonard da Vinci: étude du corps de David de Michel – Ange
Bandinelli: le grand sculpteur du milieu du 16ème siècle à Florence. On voit le David comme une modèle, la sculpteur se trouve en face de David de Michel – Ange. Position de l'Hércule, corps qui fonctionne sur la symétrie, corps plus posé. Mais sur le plan musculaire corps proche de Michel – Ange.
La Bataille de Cascina, fresque qu'il ne finit pas.
Scène de bataille invraisemblable, collection de nue des corps masculins. Pas de conception illusionniste. Prend le partie narrative de début de la bataille --> ils se préparent pour la bataille. Lui permet de glorifier l'idée qu'il se fait de la beauté parfaite du corps masculin parfait, sous des angles et attitudes différents. Diffusées à travers la gravure. Répertoire de modèles.
Allori, ne cache pas d'une citation de la fresque de Michel – Ange. Utilisent le bataille comme une dictionnaire des postures parfaites. Étalon des mesures de la perfection de la représentation des corps.
Tondo Doni, 1506
Peinture à l'huile. Réalisé soi pour le mariage de Doni, soi pour la naissance de leur fille. Double enjeu: défit de se confronter à un artiste modèle de référence de représentation de Vierge à l'enfant – Léonard da Vinci. Tente de dépasser da Vinci. Il fabrique son propre vocabulaire formelle, prend le format du tableau comme modèle de référence. Représente les figures en fonction du format circulaire du tableau, il prend en compte la forme. À l'intérieur de la compositions des cercles concentriques – à l'intérieur les têtes de figures. Cercles les un dans les autres, renforcés par la ligne.
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