Massacre En Corée - Pablo Picasso
Mémoires Gratuits : Massacre En Corée - Pablo Picasso. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar monday • 22 Avril 2014 • 633 Mots (3 Pages) • 1 319 Vues
HISTOIRE DES ARTS
Massacre de Corée
de Picasso
ETAPE N°1 / PRESENTER L'OEUVRE
Titre : Massacre en Corée
Date : 1951
Méthode : Huile sur contreplaqué
Dimension : 120 cm * 210 cm
Lieu de conservation : Musée national Picasso, Paris.
L'AUTEUR :
- Pablo Picasso ( 1881 – 1973) est né en Espagne. C'est un artiste engagé de
sensibilité communiste. Au cours des années 1930, il dénonce les Etats
totalitaires. Après la Seconde Guerre mondiale il dénonce les violences commises
dans le cadre des conflits de la guerre froide. C'est dans ce contexte qu'il peint
« Massacre en Corée » en 1951.
LE COURANT ARTISTIQUE :
Cette œuvre appartient au cubisme. Dans les années 50, Picasso s'inspire de grands maîtres de la peinture
comme ici Goya et le Tres de Mayo en leur appliquant la technique picturale du cubisme. Ainsi les soldats et
certains visages sont traités de manière géométrique. LE CONTEXTE :
Cette oeuvre engagée dénonce les massacres commis par les soldats américains sur les civils en Corée. La
Guerre de Corée opposa la Corée du Nord (soutenue par l'URSS et la Chine) et la Corée du Sud (soutenue par
les USA) dans le contexte de la Guerre Froide entre 1950 et 1953. Elle se solda par la mort de 2 millions de
personnes et la séparation de la Corée en deux Etats qui perdurent encore aujourd'hui.
ETAPE N°2 / ANALYSE DE L'OEUVRE
1) Le style
Le style utilisé est le cubisme, dont Picasso est un des créateurs : les proportions ne sont pas respectées, les
visages sont représentés sous différents angles.
2) les couleurs
à des dégradés de gris et noir pour les êtres (comme dans Guernica), de vert pour le paysage dévasté.
Couleurs froides (gris, bleus, verts), reflets métalliques : hommes-machines
3) La composition
à 2 plans : devant : la scène de massacre / à l’arrière : le paysage en ruines.
à À gauche, les victimes / à droite les bourreaux (même composition que Goya)
à le thème du fleuve, rappelle la frontière arbitraire du 38° parallèle et sépare aussi les civils (victimes), des
soldats (bourreaux)
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