Les Tours Petronas

Les Tours Pétronas

Les tours Pétronas se situent à Kuala Lumpur en Malaisie. Ces tours Jumelles mesurant 452 m chacune, et comportant 88 étages. Elles sont équipées de 78 ascenseurs et la superficie des deux tours est de 340.000m² par tours.

Contexte historique et artistique de création

Ces tours ont été dessinées par l’architecte argentin naturalisé américain César Pelli, les travaux ont durés 6 ans de 1992 à 1998.

Le premier ministre Dr Mahathir Mohamada voulu créer dans les années 90, une structure qui représenterait le succès croissant de son pays en plein développement.

Afin d'obtenir des idées des plus grands esprits architecturaux du monde, il a développé un concours international visant un meilleur projet de tour pour la ville de Kuala Lumpur. Le célèbre architecte César Pelli a gagné le concours avec sa conception des Tours jumelles à 88 étages, reliées par un pont (le Sky Bridge) Le pont représente un passage de l’ancienne à la nouvelle Malaisie, un passage au futur.

Le style artistique de ces tours est un style islamique car le premier ministre malaisien a voulu des tours qui reflètent la culture de son pays basé depuis toujours sur l’islam.

Comme la culture malaysienne est fortement islamique. Ils ont donc choisis un style d’architecture islamique pour refléter au mieux l’identité de ce pays en plein développement.

Artiste :

Monsieur César Pelli est doyen de l'école d'architecture de Yale en 1977, il établit son cabinet « César Pelli and Associates » à New Haven dans le Connecticut aux Etats-Unis où il vit actuellement.

Médaillé d'or de l'American Institute of Architects (AIA) en 1995 (qui l'a sélectionné en 1991 comme étant l'un des architectes américains les plus influents de sa génération).

César Pelli a réalisé un très grand nombre de gratte-ciel dans le style post-moderne comme par exemple «The Bank of America Corporate Center » qui se situe à Charlotte en Caroline du Nord aux Etats-Unis. Mais encore « Cheung Kong Centre » qui se trouve à Hong Kong en république populaire de Chine.

Description de l’œuvre

Les Petronas intègrent un symbole de plus que celui de la puissance de l'argent. Le plan des étages s'inspire directement de motifs puisés dans l'architecture islamique. Ces détails compliqués qui donnent de l'extérieur l'impression d'une pile infinie de roues crantées proviennent de la superposition décalée de deux carrés formant des étoiles à huit branches. Sur leurs bords, seize demi-cercles viennent adoucir les angles. Les pare-soleil installés pour éviter l'éblouissement assuré dans les plus hauts étages donnent encore un peu plus de relief à ces constructions qui tiennent davantage de la ziggourat que du gratte-ciel moderne. A six reprises, de la base au sommet, la section des tours diminue pour finir en une sorte de dôme. Cette géométrie compliquée imposée à Pelli, par ailleurs tout prêt à respecter l'environnement culturel de son maître d'ouvrage, correspondrait à une métaphore de Dieu dont la présence et le culte sont également soulignés par l'installation d'une petite mosquée dans chacune des tours.

Ce n'est évidemment pas un hasard si leurs antennes dépassent de 10 m celles de la Willis Tower situé à Chicago. L'objectif d'être classé comme le plus haut immeuble au monde était clair dès l'origine. Ces tours étaient les plus hautes du monde de 1997 à 2004 jusqu’à ce que la tour Taïpei 101avec ces 508m lui ravisse le titre. Maintenant les tours sont les 13ème plus hautes du monde.

Pour 1,2 milliard de dollars, le groupe japonais Mitsubishi et le coréen Samsung, chacun chargé de l'une des tours, rivalisèrent de vitesse pour monter chacune des piles de 88 étages autour d'un

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