Le Surréalisme

• Salvador Dali appose le homard sur un téléphone en guise d’écouteurs, rattachant l’objet comestible à l’immangeable sous prétexte qu’ils font tous deux appel aux organes buccaux.

Anecdote : Dalí dira d’ailleurs ne pas comprendre pourquoi, quand il commande un homard grillé, « on ne lui apporte pas un téléphone bien cuit, pourquoi on met le champagne à refroidir et pas les écouteurs de téléphone qui sont toujours si tièdes et collants, alors qu’ils seraient tellement meilleurs dans un seau avec de la glace pilée ». J’expliquerai donc ce choix par le désir de vouloir mêler l’incongru à la logique, il tente de rallier l’hors contexte au monde réel, afin d’y apporter une touche de fantaisie et de faire réfléchir les gens.

• L’œuvre est très réaliste, les bâtiments et les personnages étant très fidèles à leurs véritables images. Concernant les éléments insolites, je parlerai des hommes vêtus de noir et coiffés de chapeaux melons (Surement une représentation de l’artiste), multipliés et clonés indéfiniment, suspendus dans les airs, sereins.

• Le peintre parvient à représenter la foule anonyme en peignant les personnages à l’identique sur toute l’œuvre. Sans signes distinctifs particuliers, la foule est donc anonyme. L’image est très lourde de sens, car elle repose sur une métaphore assez importante, qui n’est autre que celle de la condition humaine au XXe Siècle, le symbole de la perte d’identité visuelle et de la banalité monotone du quotidien.

• Golconda de Magritte est mon œuvre favorite parmi celles présentées, car elle repose sur un fait, un fond, des raisons, une situation, et cela lui donne à mes yeux une petite étincelle supplémentaire. De plus, j’apprécie le style calligraphique de René

...