L'islam Et Sa Représentation Dans Le Cinéma Iranien
Documents Gratuits : L'islam Et Sa Représentation Dans Le Cinéma Iranien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gigizouzou • 2 Février 2014 • 2 412 Mots (10 Pages) • 890 Vues
L’islam et sa représentation dans le cinéma iranien.
I - Présentation de l’Islam :
Le mot « islam » est la translittération de l’arabe الإسلام, signifiant « soumission », « allégeance », sous-entendant « à Dieu ». Il désigne l'acte de se soumettre d'une manière volontaire, de faire allégeance.
Le mot « islam » avec une minuscule désigne la religion dont le prophète est Mahomet. Le terme d'« Islam » avec une majuscule désigne l'ensemble des peuples musulmans, la civilisation islamique dans son ensemble mais ne fait plus partie du langage courant.
L'adjectif « islamique » qualifie tout ce qui se rapporte à l'islam en tant que religion et en tant que civilisation. L'islamisme est une doctrine politique qui vise à l'expansion de l'islam.
En 2011, l'islam comporte officiellement 1,57 milliard de croyants, c'est-à-dire 22,5 % de la population mondiale en 2011. La diffusion de l'islam, hors du monde arabe, s'explique par les migrations et les conversions.
L'islam est la seule religion dont le nom figure dans la désignation officielle de plusieurs États, sous la forme de « République islamique ». C’est le cas de la République islamique d’Iran. Toutefois, ces États ne sont pas les seuls où l'imbrication du civil et du religieux est conforme à ce que veut la charia comme en Arabie saoudite.
Les variantes théologiques :
Les croyants se partagent en trois branches principales : le sunnisme rassemble environ 90 % des musulmans, le chiisme environ 10 %, le kharidjisme moins de 1 %.
Le sunnisme :
Le sunnisme (de sunna, « tradition ») est le courant considéré orthodoxe, et de loin le plus répandu. Le sunnisme s'organise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière de normes juridiques mais ont une foi commune. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition : le hanafisme (de Abu Hanifa, 700-767) ; le malékisme (de Mâlik Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ; le chaféisme de Al-Châfi'î 768-820) ; le hanbalisme de Ibn Hanbal (781-856). Les sunnites se font appeler ahlou s-sounnah par opposition aux différents groupes considérés égarés.
Le chiisme :
Le chiisme est divisé en différentes branches, dont les trois principales sont le chiisme duodécimain (90 % des chiites) que l'on peut séparer en deux grands groupes, les « orthodoxes », tels les usuli (clergé d'ayatollah, la plus répandue), akhbari, shayki, et les « hétérodoxes », tels les alaouites ou « Nusayri » de Syrie, les alévis de Turquie, les Ahl-e Haqq d'Iran et Irak, les Shabaks, Kakaï, Kirklar etc. ; le chiisme septimain (ou ismaélien) ; le chiisme quintimain ou zaydisme du Yémen ; et enfin les druzes de Syrie / Israël / et du Liban.
Le kharidjisme :
Le kharidjisme se divise à son tour en diverses communautés et tendances (kufrites, ibadites, etc). De nos jours la seule tendance kharidjite qui ne s'est pas éteinte ou marginalisée est l'ibadisme. Il se retrouve dans le sultanat d'Oman (qui pratique un ibadisme d'État), et dans quelques régions du maghreb très localisées : en Algérie (chez les Berbères de Ghardaïa) et en Tunisie (île de Djerba).
Quel islam en Iran ?
a) L'islam iranien, le chiisme.
Les Chiites sont les partissent d'Ali, le cousin et gendre du prophète Mahomet mais surtout successeur immédiat. Ils considèrent que le calife n'a pas à assumer le pouvoir temporel comme le préconisaient les sunnites; il devait se limiter au rôle d'imam pourvu d'un pouvoir charismatique strictement réservé à Ali et sa famille. C'est un mouvement arabe de la fin du VIIe siècle adopté par les perses afin d'agir contre la domination arabe des Umayyads.
90 pour cent de la population Iranienne est chiite, et plus précisément chiite duodécimain.
Ils sont ceux qui croient en l'existence des douze Imams. Actuellement pour les duodécimales, le douzième de ces successeur du prophète disparaît en 874 : c'est l'occultation. Ce phénomène surnaturel va permettre de mettre un terme à la question du pouvoir temporel, car nul homme ne peut se réclamer d'une autre autorité que ces imams. Ils sont donc libres par rapport au pouvoir temporel en place.
b) Son évolution depuis la révolution de 1979 :
Aujourd’hui les duodécimains admettent passivement l'ordre politique car le douzième imam ne reviendra qu'à la fin des temps pour retrouver son règne.
La doctrine :
Le fondement doctrinal de l'islam est que Dieu (Allah en arabe) est unique.
L’Islam s’organique autour de cinq piliers :
Les piliers de l'islam sont les devoirs incontournables que tous les musulmans doivent appliquer. Les plus notables et respectés sont au nombre de cinq. Ces devoirs ne sont pas explicitement soulignés dans le Coran mais rapportés dans un hadith prophétique : « L'islam est bâti sur cinq piliers » :
- La foi en un Dieu unique (tawhid), Allah, et la reconnaissance de Mahomet comme étant son prophète,
- L'accomplissement de la prière quotidienne, la salat,
- La charité envers les nécessiteux, la zakât,
- Le respect du jeûne lors du mois de ramadan,
- Le hajj, le pèlerinage à La Mecque au moins une fois dans sa vie, si on en a les moyens matériels et physiques.
La chahada (« déclaration de foi »), qui représente une partie credo islamique, consiste en une phrase très brève : « Je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu'Allah et que Mahomet est Son messager. »
La parole de Mahomet est inscrite dans le Coran.
La loi islamique :
La charia est la loi islamique. Le Coran est la source principale de la jurisprudence islamique (fiqh). Pour les Sunnites, la sunna n'est pas
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