L'Inspiration Poétique Exprimée À Travers Les Femmes
Rapports de Stage : L'Inspiration Poétique Exprimée À Travers Les Femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pepitoe • 10 Février 2013 • 309 Mots (2 Pages) • 1 003 Vues
Dans ce corpus, constitué de trois textes, nous pouvons observer le sonnet VI du recueil Regrets, de 1558, écrit par Joachim du Bellay ; un poème extrait des Délices de la poésie française, de François de Malherbe, « Sonnet à Caliste », datant de 1620 ; « La muse malade », 1861, de Charles Baudelaire, extrait des Fleurs du Mal ; et enfin, un texte de Guillaume Appolinaire, datant de 1925, « Per te praesentit aruspex », extrait d'Il y a. Nous nous interrogerons ici sur la façon dont ces quatre sonnets nous parlent de l'inspiration poétique, à travers différents personnages féminins.
Du Bellay nous parle, dans ce sonnet VI, de la déception que lui a inspiré la ville de Rome. Cet auteur en parle non pas à travers une femme en particulier, mais grâce à ses « Muses », donc les personnages ou choses qui l'inspirent, en général. Au contraire, Malherbe fait clairement le portrait d'une femme en particulier : Caliste, qui d'après la description qu'il en fait, est magnifique. Étant le poète officiel du roi Henry IV, sa poésie est fondée sur les règles d'écriture, et sur la régularité. Baudelaire, lui, « se réfugie dans les valeurs du passé », car ses poèmes contemporains n'ont pas eu de grand succès ; il fait donc de nombreuses références à la culture antique. Il décrit une de ses muses, qui elle est horrifiée, folle et froide, et donc son inspiration, qui diminue, au fil des jours. Enfin, de son côté, Appolinaire parle de son « très cher amour », mais il désigne en fait son œuvre, qui pour lui est une trace de son passage dans le monde.
Nous pouvons remarquer que les poèmes de du Bellay et Baudelaire sont tous deux " négatifs ". Les deux premiers quatrains de du Bellay font référence au passé.
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