Jacques-Louis-David
Recherche de Documents : Jacques-Louis-David. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar riddick9.1 • 19 Avril 2013 • 841 Mots (4 Pages) • 1 280 Vues
Analyse pré-iconographique :
Jacques-Louis David, peintre, membre de l'Académie des beaux-arts, et conventionnel français (né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles).
Le sacre de napoléon, vers 1805-1807. Huile sur toile 6.21 X 9.79 M, conservé au Louvre à paris, scène historique et religieuse. L’instant ou napoléon présente la couronne a l’assemblé avant de se la posée lui-même sur la tête.
Analyse iconographique :
La scène se déroule dans la cathédrale notre dame de paris le 2 décembre 1804. David y dessinai l'ensemble d'après nature, et il fit séparément tous les groupes principaux. David pris des notes pour ce qu’il n'eus pas le temps de dessiner, ainsi on peut croire, en voyant le tableau, avoir assisté à la cérémonie. Chacun occupe la place qui lui convient, il est revêtu des habillements de sa dignité. On s'empressa de venir se faire peindre dans ce tableau, qui contient plus de deux cents figures
Le tableau qui à l’origine devait montrer l’empereur se couronnant lui-même mais qui fut remplacé par le couronnement de Joséphine de Beauharnais sur la suggestion de son ancien élève François Gérard lorsque l’on se tourne vers le Pape Pie VII on constate qu’il se contente de bénir le couronnement. La représentation de Joséphine,
Tête inclinée, mains jointes, la toute nouvelle impératrice affiche un Profil bien jeune pour une femme de plus de 41 ans. Le rôle pris par Joséphine dans le tableau nous rappelle combien ce Chef-d’œuvre est trompeur jusqu’à son titre. La toile Représente le couronnement de l'impératrice Joséphine et non le Sacre de Napoléon
Si David a conçu seul la composition de l’œuvre, Napoléon lui fait subir d’autres modifications, dont la plus remarquée est d’ajouter la mère de l'empereur Letizia Bonaparte, qui, en réalité, n’avait pas assisté à la cérémonie. Il fait aussi attribuer au pape Pie VII un geste de bénédiction, alors que David lui avait fait prendre une attitude passive. Bien que ce ne soit pas le pape qui pose la couronne sur la tête de Napoléon, L'empereur est sacré et devient un monarque de droit divin auquel on doit obéissance au nom de Dieu.
Le pape ne porte ni mitre ni tiare, mais le pallium sur les épaules, cette bande de laine blanche brodée de six croix noires qui était l’un des attributs de la souveraineté des métropolites de l’Église romaine. C’est à cela qu’on l’identifie.
David profite de la venue du souverain pontife pour faire aussi son portrait (1805, Paris, musée du Louvre), ce qui mécontente Napoléon.
Le pape accepta bon gré mal gré d'assister au couronnement, ce que David avait représenté clairement dans le tableau avant les modifications.
Le globe La couronne de lauriers ainsi que Le décor antiquisant dénote la fascination de Napoléon pour l'empire romain. Napoléon prend ici ses distances avec le protocole monarchique et veut rompre avec l'héritage Bourbon. Néanmoins, les différents objets rappellent les régalai royales : couronne et sceptre sont présents.
Cette œuvre est organisée en neuf parties. On retrouve au premier plan les personnages les plus proches de Napoléon : sa famille,
...