Critique de l'exposition Mundos
Étude de cas : Critique de l'exposition Mundos. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mblk96 • 23 Mai 2017 • Étude de cas • 871 Mots (4 Pages) • 810 Vues
Compte rendu de l'exposition Mundos Pour Catherine Beaupré-Laforest
Par Madjda Belkahla 387-413, Défis sociaux et transformations des sociétés
Cégep Saint-Laurent, Hiver 2016
Analyse sociologique du changement social
Teresa Margolle est une artiste mexicaine née a Caliucan, au Mexique. Son exposition Mundos, dont le oeuvre se trouvent présentement exposées au MAC, a Montréal, est inspirée par l'histoire récente de son pays. En effet, c'est au coeur de la ville de Ciudad Juárez, que l'on rencontre le plus de tensions soulevées par d'énormes problème sociaux : féminicide, assassinats, cartels de drogue, criminalité, etc,. C'est a travers ses oeuvres, que Teresa Margolle tente de sensibiliser le public, mais surtout de défendre et représenter les victimes.
Le féminicide, est un problème social assez réccurant et dominant dans l'exposition de l'artiste. Le féminicide est tout d'abord considéré dans plusieurs pays latin comme étant la circonstance aggravante d'un meurtre commis contre une femme. De manière plus gérérale, on peut considéré le féminicide comme étant le meurtre de filles à la naissance, sélection prénatale, tueries de masse, crimes d’honneur, femmes tuées par leurs conjoints ou par des inconnus dans la rue ou tout simplement meurtre d'une femme en raison de son sexe. Le féminicide est un problème social, car il entraîne des avortements sélectifs, des infanticides, de la violence intrafamiliale, de la violence sexuelle, des viols de masse : autant de pratiques trop courantes qui mènent au sacrifice quotidien de centaines de femmes et de filles tout les jours a travers le monde.
A travers son oeuvre Pesquisas (Enquêtes), l'artiste a rassemblé plusieurs portraits de femmes disparues que les familles avaient collés dans les rues, dans l'espoir de les retrouver. Cette mosaique de visage dépeignait parfaitement l'incapacité humaine a rendre justice. Ses photographies Pistas de Baile (Pistes de danse), mettent en avant-scène des prostitués transgenres au milieu des décombres d'anciennes discothèques a Ciudad Juárez. Cette série de photos a été réalisé suite à la décision de la municipalité de Ciudad Juárez de fermer des bars et des discothèques afin de décourager les narcotrafiquants, détruisant ainsi les lieux de travail de la communauté transsexuelle.
C'est avec son exposition que l'artiste traduit le terrible effet de la violence dans la société mexicaine. Avec ses oeuvres, elle sensibilise le public. En effet elle donne conscience au gens que quelque part dans le monde, des gens vivent dans un environnement ou la mort est constament présente. Son exposition fait du spectateur témoin du crime et le ramène a sa propre moralité.
Finalement, a travers cette exposition, on constate qu'il y a un eclatement de valeurs qui est mis en avant-scène. Transgenres, prostitution, drogue : la société post-moderne a permis la contre culture et la révolution sexuelle.
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