Commentaire : Pot-Bouille (E. Zola)
Commentaire d'oeuvre : Commentaire : Pot-Bouille (E. Zola). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dixway • 20 Mars 2020 • Commentaire d'oeuvre • 895 Mots (4 Pages) • 2 343 Vues
Commentaire : Pot-Bouille (E. Zola)
Le roman Pot-Bouille de Emile Zola est paru en 1882, le dixième de la série Les Rougon-Macquart. Zola y montre un immeuble parisien dans lequel vit une bourgeoisie qui, derrière un luxe de façade, montre des comportements peu respectables (adultères, complots, intrigues…). L'expression pot-bouille désignait une cuisine populaire, de faible qualité, comme les comportements des bourgeois de cet immeuble.
Ce passage proposé décrit en détail la scène de l’accouchement d’Adèle, une domestique chez les Josserand qui dissimule sa grossesse non désirée en obésité. En quoi cet extrait propose-t-il une scène à la fois réaliste et dénonciatrice ? Nous étudierons d’abord en quoi cet extrait reflète la réalité, puis nous verrons comment Emile Zola critique l’abus de pouvoir des familles aisées envers leurs domestiques.
Tout d’abord, Emile Zola nous donne une représentation détaillée et fidèle de la réalité historique et sociale du XIXe siècle. Ainsi il y a un cadre spatial et temporel ciblé avec plusieurs indicateurs spatiaux qui nous permettent de bien situer l’action et le contexte de la scène. Dès l’introduction « un grand immeuble situé rue Choiseul à Paris » « chambres voisines » (l.15), « dernière étage, dans la chambre des bonnes » (paratexte). Nous avons aussi deux indices temporels : « vers neuf heure » (l.33) et « la nuit » (didascalie). C’est alors que les personnages sont placés dans événement et des situations concrètes et banal du XIXe siècle. Cette idée et appuyé par la l’utilisation du vocabulaire du supplice et de l’épreuve physique qui est en continuelle « souffrance fixe et têtue »(l.1), « se dandinant »(l.3), « corvée de plus »(l.5).Il y a également l’emploie de l’utilisation de l’imparfait pour décrire les épreuves que endure Adèle a son travail acharné « elle souffrait »(l.1).A cette époque la maltraitance des employés étaient courante, c’est pourquoi Emile Zola met cette injustice en évidence avec la métonymie exagérée « sur lequel la maison entière tapait »(l.7) Ensuite, dans ce passage deux milieux sociales sont représentés et détaillés. Le milieu bourgeois, avec la famille Josserand qui vit dans un grand immeuble à Paris et qui possède plusieurs domestiques. Et le milieu défavorable (pauvre) avec les domestiques des Josserand entassé à l’étage et maltraité ou abusé sexuellement « les maîtres lui fissent un enfant ». Ils n’ont pas de morale et profitent de leurs statuts sociaux pour imposer leur supériorité et les utiliser sans restriction. Adèle décrit ses maîtres en utilisant un vocabulaire familier et injurieux « les salauds » (l.8) qui est appuyé par un discourt direct ce qui rend la scène plus vivante. Enfin, ce passage a un aspect réaliste grâce a une description détaillé marqué par un encrage spatial temporel mis en évidence. La description faite par Emile Zola nous permet d’imaginer et de dessiner leur lieu précisément « un grand immeuble situé rue Choiseul à Paris », « vers neuf heure » (l.33). On peut alors imaginer les journées d’Adèle ainsi que l’atmosphère
...