La Planque

INT. La planque. JOUR.

Il était seize heures de l’après-midi. Les cinq hommes étaient installés autour d’une table. Ils étaient décontractés, Fafa fumait un cigare. Celui-ci regarda les quatre jeunes hommes avec un sourire fier.

Fafa

Vous avez été pro les gars, on est au-dessus des lois et personne ne peut nous dire comment faire l’oseille. Ce soir on a rendez-vous avec Roman Ben Saidi dans une de ses boites sur Paris. Il nous passera le premier million, on fera le taff comme on sait le faire. Ça sera peut-être notre dernier coup les jeunes.

Karim (en fixant Fafa)

Si c’est le dernier coup, je pense que l’on est devenu des bonhommes nous quatre et ce, grâce à toi..

Brahim (Il regarda Houcine)

Je ne pense pas que ça sera notre dernier coup, on sait faire que de l’oseille et de cette manière. Houcine d’accord tu vas être papa mais cela ne veut pas dire que tu dois nous lâcher.

Houcine ne répondit pas, il fixa Fafa, l’ancien le regarda intensément. Houcine baissa les yeux et se leva de sa chaise. Mamad se leva à son tour.

Mamad

Bon l’équipe, on se capte demain.

Houcine et Mamad se dirigèrent vers la sortie.

Brahim (sans sourire)

Eh Houcine, réfléchis bien, ne nous lâche pas.

Celui-ci se retourna et regarda Brahim, Mamad avait ouvert la porte de leur planque et attendait Houcine.

Houcine

Pour l’instant ce n’est pas d’actualité.

INT. CUISINE, MAISON DES OLIVIER. JOUR

La cuisine était vaste, chic et élégante. La mère de Samantha, une ravissante madame qui ressemblait fortement à sa fille mis à part qu’elle avait les cheveux bruns. A côté d’elle Samantha ; Les deux femmes préparaient le dîner du soir. Houcine assis sur une chaise pas loin d’elles les regardait.

Houcine

Les deux grandes cuisinières du siècle, j’espère que ça sera mangeable..

Les deux femmes ricanèrent, Samantha regarda Houcine et lui tira la langue.

Madame Olivier (en regardant Houcine)

On prépare un très bon gratin de pommes de terre, au fait Houcine sais-tu quand tu t’installes avec nous ?

Samantha (en regardant Houcine et sa mère)

Maman arrête il s’installera quand il le voudra, pour le moment rien n’est pressé.

Madame Olivier

Vous allez être de futurs parents dans huit mois, et j’aimerais que tu t’installes ici avec nous. J’ai parlé à ton père, il va lui trouver du boulot.

Houcine

Madame Olivier, pour le boulot ne vous en faîtes pas, je compte ouvrir ma société et je compte aussi acheter un appartement.

La mère de Samantha ne répondit pas, elle souriait et regarda Houcine et sa fille. Samantha pris le plat de gratin et le mit au four en appuyant sur le bouton pour mettre en route la cuisson. La jeune femme alla rejoindre Houcine. Le couple regarda la mère qui les observait radieuse.

Maman Samantha

D’accord. A une condition : Je veux que vous n’habitez pas loin de chez moi.

Houcine (en souriant)

Pas trop près non plus Madame Olivier.

Ils rigolèrent, Samantha fit un bisou sur la bouche à Houcine.

INT. BUREAU DE MR OLIVIER, MAISON DES OLIVIER. NUIT.

Dans le vaste bureau du père de Samantha qui n’était pas loin du salon, Houcine, assis sur un fauteuil, décontracté, verre de champagne à la main, faisait face à Mr Olivier. Celui-ci portait un costume impeccable bleu marine, il avait les cheveux gris et son visage était ridé.

Mr Olivier (sérieux)

J’ai l’impression que ma femme et ma fille sont sous ton charme, moi je m’abstiens jeune homme. Je suis quelqu’un de respectable avec des relations faut placées. Ma fille t’aime et tu vas être le père de son enfant, donc sois tu arrêtes tout et tu te comportes comme un bon gendre, sois tu prends la porte et tu l’oublies elle et l’enfant.

Houcine regarda le père de Samantha sans sourire, celui-ci le regardait également. Le jeune Houcine posa son verre de champagne sur le bureau et se redressa.

Houcine (sincère)

J’aime votre fille et je veux voir

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