La Liberté Guidant Le Peuple
Rapports de Stage : La Liberté Guidant Le Peuple. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex2102 • 18 Novembre 2012 • 638 Mots (3 Pages) • 1 753 Vues
Eugène Delacroix. La Liberté Guidant Le Peuple. (1830).
La scène se déroule le 28 juillet 1830, 2ème journée des 3 Glorieuses, durant laquelle le drapeau tricolore est hissé sur Notre-Dame de
Paris et sur l’Hôtel de Ville conquis par les insurgés. Le tableau représente une des barricades caractéristiques de ces journées
révolutionnaires, on pouvait en compter plus de 4000, prise d’assaut au milieu des cadavres et des blessés par un groupe d’hommes
d’origines sociales diverses reconnaissables à l’allure et aux vêtements. Ils sont menés par une jeune femme, allégorie de la Liberté, buste
dénudé, drapeau tricolore et fusil à baïonnette en mains, encadrée d’un Gavroche, gamin des faubourgs décrit par Victor Hugo dans les
Misérables et d’un bourgeois considéré comme l’autoportrait de Delacroix, issu d’une famille aisée. La construction est pyramidale, s’élevant
des corps du premier plan au drapeau dont le rouge éclate au milieu d’une tonalité générale chaude. L’œuvre est exposée au Salon de
1831. Le tableau est à la fois peinture de la réalité et allégorie, peinture d’histoire et image d’actualité. La femme du peuple est symbole de
liberté, les combattants, ouvrier, artisan, bourgeois, gamin des rues, représentent toutes les couches sociales du peuple en armes. Dans
un mélange de réalisme et d’idéalisme, de description crue et d’héroïsme, la toile est militante…
La ligne d’horizon que le spectateur devine à l’arrière plan est relativement haute, située sur le tiers supérieur du tableau. Les personnages
sont vus de face.
La jeune femme et l’enfant des rues sont situés prés du point d’intérêt naturel supérieur droit de la toile. Les 2 points d’intérêts naturels et
la ligne de force inférieure se situent au niveau des cadavres.
La grande diagonale descendante de gauche à droite délimite la frontière entre la zone sombre et la zone claire de l’œuvre. 2 mouvements
sont suggérés : un passage de la zone sombre vers la zone claire, un mouvement d’ascension vers le drapeau et la lumière.
Les lignes directrices évoquent une pyramide. Les morts constituent la base, le fusil de Delacroix et la position du petit Gavroche
composent les 2 côtés. La liberté est située au centre de cette figure géométrique.
La jeune femme drapeau et fusil à la main regarde vers l’arrière. Elle appelle le peuple à la suivre. En ce sens la toile est militante car le
symbole de la liberté exige un passage à l’action. La toile est achetée par l’État en 1831.
Un pistolet dans chaque main, le jeune garçon des rues, tel un Gavroche sorti des Misérables, avance sans crainte, l’expression de son
visage
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