L'art Ivoirien
Documents Gratuits : L'art Ivoirien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Angemalachie • 27 Janvier 2013 • 566 Mots (3 Pages) • 1 690 Vues
L’Art ivoirien
Les civilisations africaines, en particulier celle de la Côte d’Ivoire, ont toujours accordées la primauté de la fonction sur la forme. La beauté n’est jamais recherchée pour elle même. Elle est atteinte lorsqu’il existe un accord fondamental entre la pensée religieuse et l’objet chargé de l’exprimer ou de la servir (ustensiles, statues, masques...). Ce que les collectionneurs appellent "l’art africain", ce sont en fait des objets usuels ou culturels qui inutilisés aujourd’hui, sont vendus comme piles de collections.
Quatre grands groupes ethniques peuplent la Côte d’Ivoire :
les Mandés dans le Nord-Ouest (Malinké Dan, Gouro...)
les Voltaïques dans le Nord-est (Sénoufo, Lobi, Koulango...)
les Krou dans le Sud-ouest (Bété, Guéré, Dida...)
les Akan dans le Sud -Est (Baoulé, Agni, Abron...)
Chacun de ses groupes témoigne de son art de vivre à travers ses réalisations.
Le bois et le bronze
Raphia, rotin, bois et bambou permettent les vanneries, sculptures sur bois, meubles d’art... Le bronze, travaillé selon la technique ancestrale de la cire perdue, est connu presque partout en Côte d’Ivoire.
Les statues et masques
La principale différence entre statue et masque réside dans le fait que la première reste immobile pendant les colonies, tandis que le second participe dans toutes les phases du rite puisque attachés autour du visage d’un participant, souvent un initié dont l’incognito est préservé. La statuaire en pays Baoulé (avec le signe Baoulé du chef), et Sénoufo (représentant le premier couple) est la plus chère. Les masques Dan, Baoulé, Gouro, Guéré Bété etc. sont les plus connues chez les connaisseurs.
Le tissage et peinture
Les Baoulé les Dioula et les Sénoufo se distinguent dans l’art du tissage. Baoulé et surtout Sénoufo sont renommés pour leur peinture sur tissu. Sur des panneaux de toile ?rue, l’artisan dessine des animaux symboliques, accompagnés de motifs géométriques. Les tisserands du Nord utilisent des teintures violaces comme l’indigo ou la kola. Le kaolin est utilisés pour orner le visage et le corps des participants aux colonies traditionnelles et religieuses.
La danse
La région de l’Ouest est une des plus riches de Côte d’Ivoire en ce qui concerne les danses traditionnelles. Environ 300 font partie des traditions. Parmi les plus connues : le tematé de Facobly (hommage des jeunes filles aux esprits favorables ?une abondante récolte de riz), la danse des haussiers de Gouessesso et Danané (imagination chorégraphique et adresse gymnique de jeunes gens masques sur des hausses de 3m de haut), la danse Gouah (geste collectif de gratitude des jeunes initiés à l’adresse des Dieux bienfaisants).
Les poids et le peser de l’or
Les ethnies du groupe Akan sont considérées comme les peuples de l’or. Leur talent s’exprime surtout dans les figurines de cuivre servant à peser l’or autrefois et utilisés aujourd’hui
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