Exemple sujet culture école EAC

                                Sujet de culture, école EAC

1. Britney doit suivre un modèle bien précis. Effectivement, au début de sa carrière, sa stratégie de communication lui impose d’adopter une bonne image, celle de la petite fille parfaite.

En débutant dans le Mickey Club House, elle obtient tout de suite son étiquette de « Sainte », comme le dicte Disney. Son premier tube « Baby One More Time », ayant cartonné à sa sortie, viendra confirmer ce choix d’identité. Qui dit carton, dit succès. La chanteuse doit donc garder à tout prix son image de marque « ultra lisse ».

 Ici, la cible définie est extrêmement large puisque le but est de plaire à tous, enfants comme adultes. Pour plaire à toutes générations, il est important qu’elle n’exprime pas trop ses opinions ce qui lui permettra d’être écouté par tous. Son manager sait exactement ce qui fonctionne ou pas, et les ventes à plusieurs milliers d’exemplaires de son premier album nous le montre bien. Elle n’a pas le choix et est tout de suite emprisonnée dans une dictature musicale. Si elle veut continuer sa carrière, elle se doit de jouer son rôle, et n’a pas le droit d’être elle-même.

  On peut donc dire que sa notoriété repose sur le fait de sa bonne conduite. Il n’est pas question de parler de sa vie privée ni de répondre aux questions indiscrètes, cela serait trop risqué pour sa carrière.  

1. Préjudice ? Je dirai même que la médiatisation a été cruelle pour Britney. Effectivement, à chaque faux pas commis, que n’importe qui peut évidemment effectuer ou rencontrer dans une vie dite « normal » ; la chanteuse se faisait lyncher (ce qui est encore d’actualité). Mais d’abord, commençons par le début.

En premier lieu, l’artiste n’a pas vraiment eu de chance puisqu’au début des années 2000, la presse people ainsi que les blogs faisaient leurs pleines apparitions. Autrement dit, c’était la folie. Il leur faillait donc de quoi se nourrir. Britney, chanteuse numéro une dans de nombreux pays (si ce n’est pas pour dire tous), était dans toute la presse en première page. Elle était d’abord vantée pour ses mérites et son visage d’ange, mais qui dis nouveau visage dit curiosité. Tout le monde entier voulait en savoir plus sur elle. En plus des paparazzis, chaque média enquêtait sur elle, fouillait la moindre chose à dégotter. Jusqu’au jour où Britney grandis, deviens jeune adulte, sors avec Justin Timberlake. Là, tout devient intéressant pour les journalistes. Le couple fait rêver de nombreux fans, ils sont beaux, parfaits, sont voués à durer. Jusqu’au jour où éclate le premier scandale : Britney trompe son petit-ami. A vrai dire, toute la presse attendait impatiemment un scoop de cette importance. Et là, commença la chute aux enfers…

Surmédiatisée, la chanteuse le vit mal. Elle entame alors une légère dépression, suite à laquelle elle commet des erreurs. Mariage express, enfants et divorce, mauvaises fréquentations, drogues, maltraitance envers ses enfants, et on en passe… Des choses qui arrivent à beaucoup de personnes vous me direz. Sauf que chez un artiste étant suivi par des dizaines de paparazzis sans cesse, ça fait mal. Très mal, à tel point que la chanteuse ne peut plus vivre normalement. Elle ne peut plus rien cacher à personne, et surtout elle ne peut plus raconter sa vérité. Chaque média raconte ses péripéties à sa façon, et en rajoute des tonnes et des tonnes. Britney est devenue le jouet de l’industrie musicale et finie par en être détesté. Elle devient une mauvaise personne aux yeux de tous (ou presque). Les gros titres apparaissent, la qualifiant de choses horribles, et elle ne supporte plus.

Pour finir, je dirais que oui, la médiatisation est essentielle dans la carrière d’un artiste quel que soit son domaine de pratique. Elle sert pour aider au lancement de sa carrière et par la suite la développer. Mais c’est aussi un jeu dangereux puisqu’il est impossible de totalement contrôler ce qu’il en sera dit. Par exemple, si Britney avait eu le contrôle sur la presse, elle serait sûrement épanouie à l’heure actuelle et serait d’autant plus performante lors de ses tournées.

1. L’artiste devient un produit marketing qui déchaîne l’opinion publique car les spectateurs sont amenés à s’identifier à ses icônes.

Tout d’abord, il devient un produit marketing par son manager qui cherche à développer sa carrière, à le faire connaître. L’artiste devient vraiment un produit marketing et sa notion de liberté se perd. Comme le cas de Britney où son agent cherche à tout prix du profit au point de ne pas faire attention à sa santé mentale. L’artiste perd alors le contrôle de son image, les autres se l’approprient et elle est utilisée pour déchaîner les foules. On se dispute une image qui n’est plus celle de l’artiste, c’est celle d’un produit, le chanteur est déshumanisé. Elle est devenue un produit en perdant des libertés basiques, mais elle peut cependant continuer tout ce qui fait de l’argent et ce qui touche au profit. Ceci montre vraiment le côté de déshumanisation car on garde tout ce qui rapporte des finances, comme la définition du produit.

De plus, aux États-Unis, il y a beaucoup de lobbies (gros groupes qui ont des intérêts financiers). Disney, qui en fait partie, a un intérêt financier et impose une image à Britney. C’est-à-dire qu’elle ne peut se montrer un peu dénudée car cela dégradera l’image de la marque. Ils influencent les artistes et font pression pour leurs propres intérêts financiers. Lorsqu’elle a voulu se détacher de l’image de Disney, elle passe d’une image innocente à une image très sexualisée. L’opinion publique a explosée et cela a fait des gros scandales. Tout ceci est très encouragé par les labels de production car plus il y a d’opinion publique, plus on parle de l’artiste et donc plus de recettes.

1. Il est difficile pour un artiste de séparer sa vie publique de sa vie privée. Effectivement, certains artistes (comme la célèbre chanteuse Angèle) y arrivent et savent rester discrets sur leur entourage. Malheureusement, pour cela, il leur faut faire très attention à ce qu’ils font. Entre autres, c’est un choix difficile mais pas impossible. Le manager doit être d’accord avec cette réflexion et la comprendre, ce qui n’est pas le cas pour tous. Effectivement, les artistes, dans plusieurs domaines (musique, spectacle vivant, comédie), sont leurs propres arts, leurs propres œuvres. Cela nous amène donc à nous poser la question suivante, peut-on dissocier l’Homme de l’artiste ?  C’est une question qui amène une réflexion propre à chacun. De mon côté, je pense qu’il est important pour les spectateurs d’associer un visage à chaque œuvre. Cela amène un côté personnel et une sorte de « relation » entre l’artiste et le public. Côté marketing, c’est un critère important qui fonctionne. Nous avons évidemment quelques exceptions, comme le célèbre groupe Daft Punk, qui a longtemps gardé son apparence secrète sous des casques de robots. Pourtant, le succès était au rendez-vous à une échelle mondial.

Il est donc possible de dissocier sa vie publique de sa vie privée, mais il faut que le manager assure un juste équilibre dans la carrière de l’artiste, afin d’éviter les débordements et pour assurer la santé mentale de ce dernier.

Ici, nous pouvons illustrer cette dernière affirmation avec l’exemple de Britney, star internationale qui cartonne dans le début des années 2000. L’artiste, avec son joli visage, est tout de suite amenée à être un produit marketing en plus de ses œuvres musicales. Sa vie personnelle est exposée partout, à telle point qu’elle finit en dépression. L’aspect marketing est réussi, mais l’artiste est vide, à tel point que ses fans ne la reconnaissent pas. Une vraie question se pose, si le manager avait décidé autrement, aurait-elle pu éviter cet engouement médiatique autour d’elle ? Aurait-elle pu garder sa vie personnelle pour elle ? Pour cela, il faut tout de suite rester secret et toujours suivre la même stratégie.

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