Corpus de texte - le personnage féminin en révolte intérieur
Note de Recherches : Corpus de texte - le personnage féminin en révolte intérieur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Simounou • 10 Juin 2013 • 715 Mots (3 Pages) • 1 983 Vues
QUESTION DE CORPUS :
Ce corpus est constitué de quarts textes. Ils sont tous proposés par Diderot, Flaubert, Louÿs ou encore Mauriac. Ces textes écrits entre le XVIIIème siècle et le XXe siècle, nous présentent des personnages féminins en révolte intérieur plus ou moins exprimée contre certaine conventions sociales. Il y a aussi les pressions familiales et les relations qu'elles entretiennent avec les hommes qui sont dénoncées. Nous essayerons d'analyser les relations que chaque femme entretient avec les hommes ainsi que le rôle joué par le milieu social ou familial de son existence. Dans une première partie, nous verrons quelle position l'homme entretient-il face au personnage féminin puis dans un second temps, nous observerons le rôle joué par le milieu social et familial.
Dans chacun de ces textes, on peut observer une présence masculine plus ou moins importante. Nous pouvons donc distinguer "La femme et le Pantin" de Louÿs où le narrateur est un homme qui s'exprime a la première personne et utilise donc le point de vue interne pour raconter sa passion amoureuse pour une gitane. Dans les trois autres extraits, la femme est un personnage central avec l'utilisation de la première personne dans "La religieuse" de Diderot ainsi que dans quelques passages de "Thérèse Desqueyroux" de Mauriac où l'auteur nous fait part de ses pensées : "Mais songe Thérèse" Malgré les différences sur le plan des narrateurs, ce dans un rôle d'infériorité, "elle n'avait qu’à lever vers lui ses yeux". Bernard est toujours placé au dessus d'elle comme étant supérieur à elle. de même, dans La religieuse, Suzanne ose s'opposer à la question du prêtre en répétant a plusieurs reprises, cinq fois pour être précis, un "Non" significatifs qui malheureusement n'aboutit a rien.
On remarque également, que de manières différentes, la vie de ses femmes est régie par leur milieu social ou familial. Les textes de Diderot et de Mauriac nous montrent des femmes victimes des désirs de leurs parents. Dans "La Religieuse", placer Suzanne au couvent n'est qu'un prétexte pour ne pas avoir à la doter. Dans Thérèse Desqueyroux, ses idées sont rapidement remises en place par ses beaux-parents. "Nous auront vite fait de la ramener aux idées saines." Cependant, le rôle de la société est toujours omniprésent dans ces textes. Louÿs nous parle d'un "mur entre elle et moi." a la fin de l'extrait. Cette phrase pourrait représenter un mur entre leurs situations sociales différentes. Mauriac, nous montre une femme qui va à l'encontre des mœurs de son temps, qui ne peut se résigner à vivre avec un homme dont elle n'éprouve pas de sentiments. Thérèse Desqueyroux ne correspond pas à l'image d'une bonne épouse, "elle n'a pas nos principes, elle fume comme un sapeur." Flaubert lui, nous présente une femme qui ne trouve pas sa place dans la société. Il utilise les champs lexical de la tristesse et de l'ennui : "solitude, désespérés, ennui, déception, vide" pour nous montrer que Emma est en quête d'un ailleurs qu'elle
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