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Composition VIII, 1923, Kandinsky

Commentaire d'oeuvre : Composition VIII, 1923, Kandinsky. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  653 Mots (3 Pages)  •  1 558 Vues

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Le titre de l’oeuvre « composition » suggère lien avec la musique.

En effet, pour Kandinsky la peinture doit être une « composition » de formes et de couleurs, combinées en fonction de leur signification et de la nécessité intérieure qui guide l’artiste au moment où il peint. Le terme « composition » relève autant des arts plastiques que de la musique.

Cette composition est composé uniquement de formes géométriques pures tels que des carrés, des cercles, des triangles, etc. Il n’y a aucune figuration apparente, car pour Kandinsky la peinture n’a pas à représenter ce que l’on voit autour de soi ; elle doit exprimer ce que l’on ressent en soi, elle répond à une « nécessité intérieure » et spirituelle. On retrouve beaucoup de formes et de couleurs car elles ont une résonance spirituelle et expriment ce qu’on ressent au fond de nous.

Kandinsky à classé les formes et couleurs en se basant sur le critère de la sensation : leur chaleur et leur clarté.

D’une part, les couleurs, le blanc est considéré comme lumineux par le peintre et le noir comme obscur. Pour ce qui est des couleurs primaires, Kandinsky considérait le jaune comme une couleur chaude, elle sort du cadre et se rapproche ainsi du spectateur, quant à lui le bleu comme une couleur froide, elle crée de la distance, se replie sur elle-même et incite le spectateur à faire de même. Le jaune est donc propice à l’expansion, l’effusion surtout lorsqu’il est clair, mêlé de blanc, et le bleu est à la méditation surtout lorsqu’il devient violet en se rapprochant du noir, couleur de la mort. Pour finir avec les couleurs primaires, le rouge comme la couleur des passions, une couleur active qui était capable de se rapproché aussi bien du jaune que du bleu. Pour ce qui est des couleurs secondaire, le vert est la synthèse du jaune expansif et du bleu concentrique, c’est la couleur de la passivité, de l’absence de mouvement, le vert incite à la contemplation et au calme. L’orangé est entre le rouge et le jaune, il symbolise une dispersion, elle porte vers les préoccupations terrestres. Enfin, le violet, selon Kandinsky c'est un mélange de bleu et de noir, cette couleur aspire aux préoccupations célestes.

D’autre part, pour comprendre ce que signifient et évoquent le cercle, le carré et le triangle, Kandinsky part du point. Le peintre considère le point, comme le degré zéro de la forme, mais aussi le début du geste artistique et créateur. Et lorsque nous traçons un cercle nous n’avons pas la même intention, ni le même geste que lorsque nous traçons un triangle. Le cercle exprime la stabilité tandis que le triangle le mouvement.

Enfin il existe des correspondances entre les formes et les couleurs. Par exemple la ligne horizontale est froide et sombre elle est donc associé au bleu ou au noir, tandis que la ligne verticale est chaude et lumineuse et se rapproche donc du jaune et du blanc. Le triangle est associé au jaune , le cercle au bleu et le carré au rouge.

Toutefois, Kandinsky joue avec les formes en les combinant, orientant, brisant et en les associant.

Dans ce tableau, Composition VIII, Kandinsky exprime pour moi dans un premier temps un sentiment de tristesse et de clame car le regard se pose sur le grand cercle

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