BILL VIOLA
Commentaire d'oeuvre : BILL VIOLA. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arcdu81 • 18 Octobre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 782 Mots (4 Pages) • 686 Vues
BILL VIOLA
Nom de naissance : Viola
Prénoms : Bill
Date de naissance : 25 janvier 1951
Lieu de naissance : New York
Nationalité : États-Unis
Profession : vidéaste
Nom d’artiste : Bill Viola
Né le 25 janvier 1951 à Queens (New York) aux États-Unis et a actuellement 66 ans. Il effectue sa formation au College of Visual and Performing Arts de la Syracuse University.
Bill Viola debute par des etudes d'arts plastiques mais n'étant pas à l'aise poursuit des cours de musique électronique sur synthétiseur ce qui lui permettra d'appréhender le signal électronique comme matériau et ainsi il commence à mettre en place des installations vidéos a l'aide de moniteurs puis des projections de vidéos sur grandes surfaces dès 1973. Il se est ainsi influencé par le performance art. A noter que VIOLA fait souvent appel à des thèmes récurrents tel que la vie, la mort ; le sommeil, le rêve, l'eau, le feu, le désert…
Son talent lui vaudra de nombreuses distinctions tels que la Bourse Guggenheim le Praemium Imperiale le Prix MacArthur ou encore le Prix International de Catalogne. Il est sans conteste le plus célèbre représentant de l'art video depuis 1975 à aujourd'hui, mêlant tableaux en mouvement et installations monumentales occupant tout un espace en intérieur ou en extérieur.
THE GREETING, BILL VIOLA 1995
[pic 1]
Observons l’image de base que Bill Viola utilise dans sa vidéo, il a conservé le décors en perspective de la peinture du Pontormo, mais là ou celui çi a deux personnages en premier plan et deux à l’arrière, Bill Viola n’en conserve qu’ un à l’arrière plan des deux devant, nous avons là trois femmes, Marie, sa cousine Élisabeth et une servante, elles forment au centre de l’image une pyramide tendue vers le haut , pyramide de base triangulaire.
Les pieds nus dans les sandales trés légères accentuent l’effet aérien en apesanteur de l’accolade dont elles s’étreignent, lesdeux personnages du premier plan fusionnent et se fondent l’un dans l’autre , la même valeur chaude, jaune orangée, les relient et leurs visages dans la pénombre renforcent l’intimité de la situation.
La lumière est au centre, sur le visage en arrière plan, elle irradie sur les mains et les bras qui se donnent l’accolade, c’est par la lumière positionnée en haut de la forme pyramidale que les trois personnages sont reliés, cet effet est affirmé par le contraste clair obscur donné par les valeurs sombres de la rue , la même qu à l’époque de la renaissance , une rue dans l’ombre dans un temps immobile, le personnage en arrière plan donne l’impression de nous représenter, elle observe comme nous observons, elle reçoit la lumière de cette accolade et nous y intègre.
Bill VIOLA se sert généralement d'éléments récurrents tel que le sommeil, le rêve, l'eau, le feu, le désert comme précisé dans sa biographie.
A portrait in light and heat
[pic 2]
Les silhouettes vibrent sous la chaleur et la lumière forte comme si elles étaient un mirage dans le désert. Les mouvements sont lents mais traduisent le temps réel. Penseur soufi Ibn Arabi: « Si tu t’engages dans le voyage, tu y arriveras.»Bill Viola s’intéresse aux mirages, c’est d’ailleurs pour cela qu’il habite dans le désert. Ainsi, dans cette vidéo dont le titre est Chott El-Djerid, vaste lac asséché dans le Sahara, au sud de la Tunisie, et dont l’étendue infinie, constitue un lieu où se produisent les mirages, le plus souvent au soleil de midi. La chaleur est ce qui va modifier ce que l’on voit ou nous donner l’impression d’apparitions inexistantes.Nous noyons ainsi des images de camions créant des ondulations. La lumière est d’une très grande intensité, nous obligeant à plisser les yeux pour distinguer et tenter de reconnaître des formes. En effet, le sous-titre «A Portrait in Light and Heat» vient entériner cette présence. La lumière et la chaleur sont les deux ingrédients qui ont permis de donner naissance aux images. Ce monde invite au silence et en même temps l’annonce, la présence humaine est fugitive mais vient néanmoins troubler tant dans l’image que dans le son.
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