Étude d'un poème de Charles d'Orléans
Compte Rendu : Étude d'un poème de Charles d'Orléans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dedee • 10 Janvier 2013 • 420 Mots (2 Pages) • 17 359 Vues
Ma seule amour.....................
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse,
Puisqu'il me fault loing de vous demorer,
Je n'ay plus riens, à me reconforter,
Qu'un souvenir pour retenir lyesse.
En allegant, par Espoir, ma destresse,
Me couvendra le temps ainsi passer,
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse,
Puisqu'il me fault loing de vous demorer.
Car mon las cueur, bien garny de tristesse,
S'en est voulu avecques vous aler,
Ne je ne puis jamais le recouvrer,
Jusques verray vostre belle jeunesse,
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse.
a) La lassitude extrême du poète :
• Ton de la plainte, registre élégiaque : « hélas ».
• Emploi du passé composé, marquant une action terminée, pour traduire l’ennui de l’auteur, renforcé par une hyperbole : « j’ai lu tous les livres ».
• Le poète n’a plus d’inspiration « le vide papier que la blancheur défend » : illustration du combat entre l’encre noire et la blancheur du papier.
b) La résignation de Mallarmé :
• Expression d’un combat perdu d’avance renforcée par des exclamations : « Fuir ! là-bas fuir ! »
• Recherche de l’ivresse exprimée par une métaphore pour se comparer aux oiseaux : « Je sens que des oiseaux sont ivres »
• Tournures restrictives ou négatives pour symboliser un échec total : « Rien » ; « ni » ; « ne ».
c) Dégout de l’auteur pour tout ce qui l’entoure :
• Perte du goût, du désir physique : « la chair est triste ».
• Indifférence pour sa famille accentuée par la tournure négative « ni la jeune femme allaitant son enfant » montre à nouveau son désintérêt total pour le monde qui l’entoure.
II. Le rêve d’un ailleurs :
a) Envie d’évasion :
• Titre évoquant une image de départ, de voyage à connotation positive.
• Volonté de liberté : « des oiseaux » et désir d’être « ivr[e] », étourdi de bonheur.
• Champs lexical de la mer : « écume » ; « Steamer » ; « mâture »…
• Recherche de « l’inconnue » ; « volonté d’être parmi l’écume […] et les cieux », donc de s’immerger parmi l’inconnu.
• Vie quotidienne synonyme de fardeau, il souhaite « Leve[r] l’ancre » pour aller vers un autre monde, plus vivant, coloré et chaleureux : « une
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