Modes de composition
Étude de cas : Modes de composition. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lea_Filing • 20 Janvier 2016 • Étude de cas • 1 002 Mots (5 Pages) • 881 Vues
La présence du danseur à tel ou tel endroit de la scène n’est pas neutre, la mise en valeur de la compositions chorégraphique dépend de règles simples concernant certains fondamentaux de la danse dont l'espace, le temps, le poids, les énergies et la ou les relations entre les danseurs.
Obéir, c'est se soumettre à un règlement, exécuter un ordre. Une œuvre chorégraphique est la production d'un artiste basé sur les modes de compositions, c'est à dire la manière dont c'est composé et règles de constructions, qui sont les façons d'élaborer, dans ce cas, une œuvre chorégraphique.
C'est pourquoi nous nous demanderons si les œuvres chorographiques que nous avons étudiées ou rencontrées obéissent à des modes de composition ou des règles de constructions.
D'abord, nous verrons que chaque artistes a sa façon de composer et de construire sont œuvre en comparant chaque méthode, pour par la suite, monter brièvement des différentes façons de composer que chaque artiste, sur quoi est-ce qu'ils s'appuient.
Le premier document est le plan musico-scénique du ballet la Belle au bois dormant, composé par Maruis Petipa, le chorégraphe, à l'intention de Piotr Illitch Tchaïkovski, le compositeur. Il s'agit d'un extrait de l'acte I, du 2° tableau. A noter que la date de création de ce ballet est 1890. En l'occurrence, dans ce document c'est Tchaïkovski qui va composer, la musique. Petipa lui décrit la musique, donc la durée des mesures, l'émotion qu'elle doit produire, le rythme qu'elle doit avoir (pour une valse, de la polka, etc.), il y décrit aussi dans un premier temps, la situation générale puis celle de chacun a selon le statut hiérarchique qu'il a (le corps de ballet, solistes ou danseurs/ danseuses étoiles), ainsi que l'énergie qu'ils doivent avoir.
Le document suivant est un extrait du livre Le danseur et la danse de Merce Cunningham en 1980. Merce Cunningham laisse le hasard construire le chemin/ le fil que doit prendre la chorégraphie, par des jeux. Il avait « une série de listes pour tout, espace, temps, positions ». C'est donc une danse très aléatoire mais très précise à la fois. De plus cette danse a été construite pour 4 danseurs. Merce Cunningham est un artiste qui a mis en place son propre langage corporel. Il a utilisé l'improvisation. De plus, il est le créateur d'un logiciel qui lui a permis de composer et construire ses œuvres chorégraphique par des collages et juxtaposition d'images.
Le troisième document est u interview de Jean-Laurent Sasportes, pour France culture en 1995, intitulée Pina Baush et le Tanztheater de Wuppertal. Pina Baush travail selon une méthode de questions et d’improvisations, elle essaies encore et encore, et est toujours à la recherche de toutes les solutions possibles. Elle incarne la modernité, par utilisation de la marche à différentes vitesses jusqu’à la course, l'utilisation des gestes du quotidien comme tirer sa jupe, se recoiffer, des chutes, des transferts de poids, celle de la parole, communiquer dans différentes langues, chanter ou par le souffle/ la respiration (comme dans le Sacre du Printemps ou Café Muller). De plus avec la Tanztheater il y a un rapport à la musique moins présent et plus varié. Elle travail beaucoup sur la répétition et aussi sur l'introspection avec ses élèves.
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