Le tour du monde de Mrs. Aouda

Cher cousin JeJeebhoy,

Suite au décès de mon mari et sachant ce qui m’attendait, j’ai décidé de prendre la fuite. J’ai alors eu la chance de rencontrer deux hommes incroyables. L’un deux est français et s’appelle Passepartout. Le deuxième, monsieur Fogg, est un anglais qui a pour but de faire le tour du monde en 80 jours. En les joignant dans cette aventure, j’ai vécu des expériences hors du commun. Notamment, notre traversée de Hong Kong à Yokohama ne fut pas de tout repos. En effet, monsieur Fogg et moi-même avons manqué le départ du Carnatic, le navire que nous devions prendre pour nous rendre au Japon. Le prochain départ était dans huit jours. De plus, nous avions perdu notre fidèle Passepartout, j’étais morte d’inquiétude. Monsieur Fogg dépensa donc une plusieurs livres pour embarquer à bord de la Tankadère, qui nous a apporté à Shangaï, où le départ pour San Francisco était effectué. Lors de ce voyage, un typhon est venu s’ajouter à nos malheurs. La tempête était violente. C’était surprenant que nous n’ayons pas chaviré. Plus tard, nous avons aperçu le paquebot américain, qui sortait. Nous avons donc envoyé des signaux de détresse pour qu’il rallie notre embarcation. C’est en mettant le pied sur le paquebot que nous avons retrouvé Passepartout. De plus, lorsque nous étions en Amérique, le train s’est fait attaquer par une bande de Sioux. Ils étaient munis de fusils et ont attaqué le mécanicien, le chauffeur et les voyageurs. Revolver à la main, je suis restée courageuse et je me suis défendue du mieux que je le pouvais. Trois voyageurs, dont Passepartout avaient disparus. J’étais en larmes, il fallait le retrouver. J’avais une grande confiance envers le brave Phileas Fogg, je savais qu’il allait le retrouver. Pour ajouter à mes malheurs, le train a pris la décision de repartir sans mes compagnons. J’ai pris la décision de rester. Toute la nuit, j’avais le cœur rempli d’angoisses. Plus tard, j’ai retrouvé monsieur Fogg, accompagné de Passepartout et des autres prisonniers. Ces péripéties ne sont qu’une infime partie de mon voyage mais je crois que vous pouvez comprendre que ce ne fût pas de tout repos.

Au plaisir de vous revoir bientôt,

Mrs. Aouda

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