Le néo-classicisme
Recherche de Documents : Le néo-classicisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lys06 • 11 Juin 2015 • 1 254 Mots (6 Pages) • 779 Vues
Le néo-classicisme est un mouvement artistique qui domine à la seconde moitié du 18e et au début du 19e siècles >en réaction à l’art rocaille jugé excessif et frivole. Ce nouveau courant artistique prend pour référence l'antiquité, lui empruntant son style et ses sujets. Il se fond sur le naturel et les valeurs morales.
Le néo-classicisme est basé sur la théorie du beau absolu et il recherche avant tout la clarté, l'équilibre et la simplicité des formes. L'Angleterre et la France sont à l'origine de ce courant qui s'étend au reste de l'Europe avec les conquêtes napoléoniennes et même jusqu'aux États-Unis.
Ce courant néoclassique va épouser le règne de Louis XVI, puis s'épanouir et se standardiser dans le style Empire, pour décliner dans une époque où l'exaltation du moi prendra le pas sur l'exaltation des vertus héroïques.
Les peintres Jacques Louis David (1748-1825), Antoine jean Gros (1771-1835), Joseph-Marie Vien (1716-1809) mais aussi l’allemand Raphaël Mengs (1728-1779) sont les principaux peintres néoclassiques
L’alliance de sensibilité et de rationalisme, à laquelle s'ajoute cette idée que l'art antique constitue un modèle de perfection qu'on doit s'efforcer de restaurer dans le monde, favorise l'émergence de cette école artistique.
Ainsi, deux voies s'offrent aux artistes : représenter des scènes antiques édifiantes, ou au contraire jeter les bases d'un monde utopique de vertu et de communion.
Les écrits de Johann Joachim Winckelmann (1717, 1768), historien de l’art, sont importants dans la formation de ce mouvement, à la fois dans l'architecture et les arts visuels. Winckelmann croit que l'art doit viser une « simplicité noble et une grandeur calme », et il salue l'idéalisme de l'art grec. Cette théorie est très loin d'être nouvelle dans l'art occidental, mais l'insistance de Winckelmann sur la copie proche des modèles grecs est particulière : « Le seul moyen que nous ayons d’être grands, voire inimitables si c’est possible, est d’imiter les Anciens. »
Précurseur de la peinture néoclassique, le peintre français Joseph-Marie VIEN, s'impose dans ce courant avec son tableau La Marchande d'amours (1763), allégorie un rien mièvre, mais dont la pureté de composition, la simplicité des couleurs et le cadre sévère de la Grèce antique en font une œuvre phare dans le renouveau classique.
Vien eu un disciple célèbre : Jacques Louis DAVID. Née le 30 août 1748 à paris, il vient d’une famille de classe moyenne. Son père est mort quand il avait neuf ans, tué dans un duel et cela le choqua beaucoup. Déjà dans sa jeunesse, il est attiré par le dessin, de plus il est influencé par l’illustre François Boucher, cousin de sa mère, qui était un artiste rococo. Il laissa tomber le style rococo pour s’inspirer de l’antiquité romaine et du classique. Son nouveau style est née : le néoclassique. Il s’imprègne complètement de l’esthétique et de l’esprit des anciens et s’inspire d’un grand peintre français du XVII e siècle : Nicolas Poussin. Il reçoit le prix de Rome en 1774 et est ensuite prit à l’académie 10 ans plus tard. Il fit plusieurs voyages en Italie qui lui permirent de trouver beaucoup d’inspiration dont Le Caravage.
Politiquement actif, il devient le plus grand peintre de la révolution française. Marqué par les lumières et acteur de la révolution, David est devenu un fervent admirateur de napoléon Bonaparte, le néoclassicisme prit alors une nette connotation républicaine.
C'est avec Le Serment des Horaces (1784), huile sur toile de 330 cm de hauteur et 425 centimetre de largeur, que David donne au style néoclassique son œuvre la plus emblématique à tous points de vue : pour la première fois, David fait une œuvre personnelle, exaltant le sacrifice de l'individu au devoir d'État.
David raconte un épisode de l’histoire de la Rome antique, une guerre opposant Rome à Albe qui devait se terminer par le combat des trois frères Horace contre
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