L’ esprit de la ruche
Commentaire d'oeuvre : L’ esprit de la ruche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Shane Mn • 26 Novembre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 681 Mots (3 Pages) • 732 Vues
Essaie critique
L ’ esprit de la ruche
Victor Erice
1973
L’esprit de la ruche, une œuvre qui met en avant l’enfance et la puissance de l’imaginaire, pour lutter contre la réalité. El Espíritu de la Colmena (L’esprit de la ruche) est réalisé part Victor Erice, en Espagne et est sortit en 1973. Il met en scène, les jeunes actrices, Ana Torrent et Isabel Telleria, les deux soeurs du film, aux visages froids. L’Esprit de la ruche se déroule en 1940, et nous plonge en Espagne, dans un petit village hors du temps. Le film réinterprète, Frankenstein, l’œuvre littéraire de Mary Shelley. Les deux petites filles, Ana et Isabel, s’inventent un univers parallèle et partent à la recherche d’un monstre imaginaire.
L’esprit de la ruche, met en avant l’omniprésence de la mort, à travers l’imaginaire de deux petites filles. C’est ce que nous analyserons, l’imaginaire de ces soeurs et l’omniprésence de la mort, « la réalité de leur village ».
Dès le début du film, nous entrons dans l’imaginaire du film Frankenstein, apporté par le camion de cinéma itinérant ; où s’empressent d’aller les enfants et parents qui attendent cet évènement avec impatience. C’est l’une des seules activités du village, un des seuls moments de vie du village. L’histoire de Frankenstein marque tout particulièrement Ana. Elle est impressionnée par la créature ; Son imaginaire fait revivre le monstre Frankenstein. Elle demande à sa soeur, la raison pour laquelle le monstre a tué l’enfant. Isabelle lui fait comprendre que se ne sont que des « trucs » de cinéma, que le monstre n’est pas mort, mais que son esprit est toujours là. Pour Isabel, les personnages de cinéma ne sont que des esprits, ils ne peuvent donc mourir. C’est à ce moment là, que Frankenstein devient l’unique pensée d’Ana, elle nous plonge alors dans son imaginaire. Ana et Isabel partent à la recherche du monstre, elles se réfugient dans ce monde irréel pour lutter contre la tristesse de leurs quotidiens. Des quotidiens mis en scène par une atmosphère à la fois oppressante et irréel.
Un village isolé d’Espagne, qui semble coupé du monde. On nous montre des villageois au visages morne et aux habits sombres, où le seul moment de vie, est l’arrivée du camion de cinéma itinérant. Le village est dominé par l’immense demeure d’Ana, d’ Isabel et de leurs parents. Une maison fermée, avec des pièces et des couloirs démesurés. Ces grands espaces sont vides et sans vie. On peut voir que la famille ne se retrouve jamais dans le même plan, comme pour montrer une famille désunie, qui ne partage pas la même vie : Avec un père, qui passe tout son temps à s’occuper de ses abeilles et à écrire ses pensées philosophiques et une mère, essayant d’échapper à sa vie en écrivant des lettres pour son amant. Elle les dépose dans un train qui ne s’arrête que quelques minutes , comme pressé de partir de cet endroit morbide. C’est l’un des seuls lien au monde extérieur.
Une obsession funèbre est présente chez les deux petites filles. Ana, la plus jeune, est fascinée par l’histoire de ce monstre meurtrier, elle fait
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