Jusqu'où s'étend l'influence du nombre d'or ?
Dissertation : Jusqu'où s'étend l'influence du nombre d'or ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aymane Tabbai • 17 Décembre 2020 • Dissertation • 684 Mots (3 Pages) • 902 Vues
Le nombre d'or, le simple résultat d'une équation de second degré pour les mathématiciens, et au premier abord on pourrait penser la même, mais en se penchant de plus près, on remarque que ce mystérieux nombre renferme plus de mystères : synonyme de perfection, idéal de beauté , présent dans la nature et mentionné depuis l’Antiquité par le célèbre Euclide, et lors de la Renaissance sur les oeuvres des plus grands artistes de l’humanité, allant jusqu’à définir les proportions de l'oeuvre la plus connue du monde: la Joconde de Da Vinci. Jusqu'où s'étend l'influence du nombre d'or ? Nous commencerons par parler de l'aspect mathématique du nombre d’or, ensuite nous verrons son apparition dans la peinture, puis finalement dans l’architecture et la musique.
En se penchant simplement sur la pure définition, ce nombre nommé φ est la solution -unique- de l'équation x2 = x + 1 , soit approximativement 1.61, il intervient aussi lors de la construction du rectangle d’or, un rectangle dont le quotient de la longueur par la largeur est de φ , ce rectangle est “parfait” au niveau des proportions visuellement. Une superposition de rectangle d’or permet de créer une spirale d’or et d’autres figures d’or dites parfaites. Le nombre apparaît aussi sur la suite de Fibonacci, cette dernière permet d'approximer la valeur du nombre d’or.
En s’arrêtant ici, on pourrait dire que ce n’est qu’une bizarrerie mathématique comme tant d’autres, sauf que ce nombre est présent dans bien d’autres domaines. La première apparition de ce nombre revient à l’Antiquité et Euclide pour le construction du pentagone. Ce n’est que plus tard, lors de la Renaissance que ce nombre revient sur le devant de la scène avec La Divine Proportion de Luca Pacioli, ce livre est notamment connu pour l’illustration faite par Leonardo Da Vinci connu sous le nom de l’Homme de Vitruve , puisque le nombre d'Or semble intervenir à plusieurs reprises sur les proportions du corps humain, et plus tard d’autres grands artistes se serviront de cette proportion dite divine à l’époque afin de réaliser des oeuvres aux dimensions parfaites, bien que la volonté de l’auteur ne soit pas guidée par ce mystérieux φ , cette valeur apparaît bien souvent, notamment sur La Naissance De Vénus d e Sandro Botticelli , l’usage de ce nombre relève alors plus de l’intuition artistique plutôt que de la fibre mathématique, appuyant alors ce côté “parfait”.
En dehors de la peinture et du dessin, ce dernier est aussi présent en architecture, que ce soit l’architecture ancienne et l’archéologie, bien que plus sujet à une coïncidence et une “intuition” plus qu’à une connaissance de cette valeur, l'apparition de φ ou de valeur nettement proche de cette dernière demeure être une preuve tangible que φ définit une norme de beauté intrinsèque au contexte spatio-temporel: quel que soit l’époque ou le lieu, ce nombre et cette proportion apparaît. Ainsi on retrouve le rapport φ dans les dimensions de la pyramide de Gizeh et dans les sculptures Grecs de l’Antiquité ainsi que d’autres édifices de cette ère : tours, stèles ... , bien avant que φ soit énoncé par Euclide. Dans l’architecture moderne, Le Corbusier fut le pilier de l’utilisation théorique
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