Étude du roman Voyage au bout de la nuit de Céline
Rapports de Stage : Étude du roman Voyage au bout de la nuit de Céline. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Octobre 2014 • 813 Mots (4 Pages) • 988 Vues
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Voyage Au Bout De La Nuit , Celine
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Catégorie: Biographies
Soumis par: Roi 15 mai 2012
Mots: 1075 | Pages: 5
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s par rapport à ses fièvres hépatites. Il utilise une exclamative « si par hasard ils me tâtaient les foies ! » qui montre la stupéfaction face à l'examen peu banal.
● Bardamu explique d'ailleurs l'absurdité des exigences de cette visite médicale « ils semblaient l'air bien contents de trouver des moches et des infimes » → à l'époque avoir un handicape est une qualité.
b) Les véritables critères du recrutement.
● Manière très ironique pour Céline qui qualifie les propos du médecin de « rassurants ».
● Les valeurs sont inversées, l'imbécilité est la seule condition pour faire un bon ouvrier.
● Bardamu précise qu'il a de l'instruction , il met en avant ses études médicales et pourtant tout est réduit à « pour ce que vous ferez ici ».
● Le texte souligne que toute forme d'intelligence est dépressiée « pas besoin d'imaginatif », « ça ne vous servira à rien ici vos études » ou encore « vous n'êtes pas venu ici pour penser ».
● Les mises en garde sont de plus en plus menaçantes : « un conseil encore ne nous parlez plus jamais de votre intelligence ».
● Métaphore animale qui caricature la condition d'ouvrier « c'est de chimpanzés dont nous avons besoin ». L'ouvrier doit être docile , exécutant ses gestes stupidement n'ayant rien à comprendre et sous l'ordre d'un supérieur anonyme.
→ L'écriture de la scène souligne avec ironie l'absurdité du recrutement. Ce passage dénonce également les conditions abrutissantes du travail à la chaîne.
II] La satire des conditions de travail déshumanisantes.
a) La dépersonnalisation progressive.
● L'écriture passe du « je » au « on » : ce glissement s'explique par la volonté de Bardamu de témoigner au sein de la collectivité des ouvriers. Cela explique également la fonte dans la masse où chacun devient anonyme.
● L' Homme s'égraine ( métaphore) : « à mesure qu'on avançait on les perdait les compagnons » on remarque que la masse est entrain de s'étendre, les groupes d'ouvriers perdent leur cohésion au contact des machines « il en restait 3 ou 4 autour d'une machine » . Enfin les sentiments s'estompent pour laisser place à une légère angoisse « on leur faisait un léger petit sourire à cela en les quittant ».
b) La machine prédatrice.
● La
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