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Par   •  12 Août 2022  •  Guide pratique  •  683 Mots (3 Pages)  •  437 Vues

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Page 1 ( INTRO)

Le Bloc En feuilletant le Neufert, nous nous sommes aperçus que la plupart des positions représentées sont extrêmement magnifiées et pourraient être considérées comme positions « parfaites » ou « idéales ». La représentation de l’homme assis nous a particulièrement interpellés. Nous nous sommes donc penchés sur la question de la chaise et de la position assise. Notre première réflexion a été d'observer comment les gens se tiennent lorsqu’ils sont assis sur une chaise, un banc ou un tabouret. On s’est très vite rendu compte que l’homme et la chaise ne sont pas des plus compatibles. En effet, la position observée dans le Neufert n’a nullement été vue lors de nos observations. La chaise semble presque inconfortable. Nous nous sommes donc épris de la mission de concevoir une chaise qui s’adapterait à l’homme et non une chaise à laquelle l’homme s’adapte. Nos recherches nous ont menées à explorer en profondeur le corps, ses formes et ses positions et à terme de notre analyse, le constat était clair….. La chaise nous tue à petit feu. Cette conclusion nous a obligé à tout remettre en question et de reprendre nos recherches en ayant conscience de ce facteur majeur. Nous nous sommes donc posé une question : Peut-on s’asseoir sans chaise ?

Page 2 ( LA CHAISE)

 La chaise est un objet, devenu tellement courant et indispensable dans nos habitations qu’on la considère comme une évidence. Une maison sans chaises, sans canapé moelleux est-ce vivable ? Notre standard de vie n’est pas la même à travers le monde. On s’est donc intéressés aux régions du monde où les gens s’assoient sans chaise. L’ouvrage « le corps et la chaise » de Jean François fut une source d’informations importante dans notre exploration. En effet, le chapitre « sans siège » nous a introduit à une technique pratiquée par la plupart d’entre nous durant l’enfance, et toujours pratiquée en Asie, en Amérique du sud et en Afrique. Il s’agit du « squat asiatique » ou « squat profond ». Cette position n’est plus pratiquée dans notre culture occidentale et a pour conséquence de raidir et de raccourcir nos tendons. Beaucoup d’adultes ne sont donc plus en mesure de squatter sous peine d’avoir des douleurs articulaires. Moritz Schreber, médecin, éducateur et professeur universitaire du XIXe siècle a dédié une partie de ses recherches à inventer des appareils censés corriger un « défaut » corporel en le forçant en place. Visuellement, ces appareils ressemblent fortement à des appareils de torture. Nous avons décidé de s’inspirer de la théorie de Schreber et de partir du constat que l’homme occidental est déjà « abimé » et qu’il aurait besoin d’un objet qui lui permettrait de squatter avec un minimum de support, pour le mettre en confiance et doucement retrouver cette flexibilité du corps qu’il a si longtemps délaissé. L’artefact qui en est sorti fut « Le Bloc »

Page 3 (LE BLOC)

 Le bloc Le «Bloc» est un dispositif de repos, de 25cm de longueur, 10 cm de profondeur et 12 cm de hauteur. Facile à utiliser et à transporter, issu d’une technique que nous maitrisons depuis le plus jeune âge et qui est encore fortement pratiquée dans le monde oriental « le squat asiatique ». La position permet d’étirer la musculature des jambes, maintenir la flexibilité des genoux et sollicite les muscles du plancher pelvien. D’autre part cette posture est excellente pour le bas du dos et détend la colonne vertébrale. L’ouverture du bassin quant à elle permet un assouplissement des hanches et soulage les maladies des organes reproductifs. Le squat asiatique, stimule également l’estomac et favorise la digestion.

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