Synthèse sur le Culturalisme

        Synthèse sur les grands courants urbains

LE CULTURALISME

        La pensée culturaliste se développe afin d’effacer l’urbanisme progressiste qui selon Augustus PUGIN est un mouvement qui a créé des bâtiments monstrueux mais surtout, il a déploré qu’aucune harmonie architecturale ne soit trouvée. On peut alors évoquer Regent’s Park ou Regent Street comme lieu où tous les styles s’entassent. La cité ne doit pas être une collection d’unités. John RUSKIN ajoute que la conception des immeuble ne doit pas s’appuyer que sur l’abondance de luxe mais doit être plus profonde, plus sur les services qu’elle pourra rendre aux résidents. Cela permettra un plus grand respect envers les immeubles.

        William MORRIS rend compte des transformations faramineuses qu’on subit les villes anglaises du XIXème siècle. Cette forte croissance de personnes dans les villes entraine une anarchie. C’est une prise de conscience sur la nécessité de modifier la ville pour qu’elle puisse faire face à cette croissance. Le culturalisme intervint ainsi afin de modifier les immeubles pour qu’ils soient modernes tout en conservant l’esthétisme des bâtiments. Le modele culturaliste va conserver l’esthétisme des bâtiments du moyen-âge mais en adaptant la façon de construire en utilisant les nouvelles techniques comme la maitrise de l’acier.

        Les culturalistes ne se voient pas en tant qu’artistes mais davantage comme techniciens afin de rechercher les procédés les plus utiles pour rénover les anciens bâtiments.

        Les places sont vus par les culturalistes comme un lieu de vie principal. Ainsi, les  immeubles situés sur les places ont vu leur façade repensé, avec des fenêtres plus importantes. Mais aussi un dégagement des voitures qui se garaient sur la place.  

        Camillo SITTE s’est inspirée de l’organisation urbaine du passée (moyen-âge, antiquité grecque)  pour développer l’urbanisme culturaliste. En effet, il a cherché à revenir à l’organisation du passé pour améliorer les flux de personnes et des usines.

        En outre la volonté de moderniser les bâtiments tout en conservant la culture architecturale, les culturalistes ont cherché à promouvoir les interactions sociales entre les habitants. Il faut développer son aspect personnel dans un cadre communautaire. Le projet de cité-jardin est alors un exemple d’une nouvelle vision de l’habitation : une vie concentrant toutes les activités de la ville toute en étant éloigné des activités industrielles néfastes pour la santé et la tranquillité. Ce mariage entre les bienfaits de la ville (haut salaire, emplois, activités culturelles) et de la campagne (loyer plus faible, isolement des foules). Ces cités jardins bénéficient de toutes les commodités modernes comme l’éclairage extérieure, de l’art dans les rues et eau courante. Ainsi, les culturalistes sont convaincus que l’union entre la ville et la campagne apparait comme un espoir de vie meilleure et que cette façon de vivre en collectivité en dehors des villes va aider à développer les transports en commun afin que les résidants se rendre au travail simplement.  Ce mode de vie a convaincu 32 000 habitants.[pic 1]

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