Le Trafic D'art
Commentaires Composés : Le Trafic D'art. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elgreco • 17 Avril 2015 • 7 002 Mots (29 Pages) • 865 Vues
TPE
THEME : Argent
SUJET : Le trafic d’art
PROBLEMATIQUE : Il s’agit de déterminer en quoi le trafic d’art représente une perte économique et patrimoniale importante.
Détournement de patrimoine
Allemagne nazie (monument men+ jogeard)
Mazarin
Vols, cambriolages de musées
La contrefaçon
Plan possible en 3 parties :
1) Le trafic d’art
A) Les différents trafics
B) Ses débuts jusqu'à aujourd’hui
2) Le trafic de véritables œuvres d’art
A) Revente et marché
B) Les pertes historiques que cela a impliqué
3) Les pertes financières et patrimoniales qu’implique la contrefaçon
A) La contrefaçon
B) Le plus grand faussaire
Introduction :
Le trafic est, par définition, « le commerce illégal, immoral, et clandestin, de marchandises ou de biens ». Le trafic d’art est donc l’ensemble des échanges illicites d’œuvres d’art, de biens patrimoniaux, et ainsi il représente une source de pertes à la fois économiques, et culturelles, pour tous, car tout le monde est concerné par le patrimoine, souvent représentatif d’une époque, ou d’un mouvement, et la perte, ou la destruction de ces œuvres, ainsi, cela provoque la perte de pan entier de notre culture et de notre histoire.
De toutes époques, le trafic d’art a imprégné les sociétés humaines, notamment au 17e siècle, avec le cardinal Mazarin (1602-1661), qui a, pour son enrichissement personnel, mais aussi par amour du beau, détourné des milliers d’œuvres, peintures, sculptures, mais aussi mobiliers (fauteuils, buffets, bureaux ouvragés). Mais également au 20e siècle, en particulier sous le régime nazi, avec les autodafés, mais également les détournements massifs d’œuvres célèbres, nous évoquerons ainsi l’affaire Gurlitt, du nom d’un conservateur allemand, nazi, qui a détourné pour plus d’un milliard et demi d’euros de peintures, sculptures, et gravures d’artistes connus, comme Rembrandt, Picasso, Monet, et bien d’autres, ces œuvres n’ont été retrouvées qu’en 2011, au domicile de son fils.
Aujourd’hui, le trafic d’art est considéré comme le troisième plus gros trafic au monde, derrière le trafic d’armes, et de drogues, mais ce classement reste incertain, car les services chargés d’enquêter sur ces échanges, manquent d’informations sur le domaine.
Il s’agit de déterminer en quoi le trafic d’art représente une perte économique et patrimoniale importante ?
I/ Le trafic d’art
A) les différents trafics d’art
Les vols dans les musées ou chez les particuliers :
Les vols dans les musées ou chez les particuliers, représentent la part la plus connue du marché noir de l’art, ou du moins la plus apparente, c'est-à-dire celle dont on entend le plus parler, car les vols qui ont lieu dans ces lieux publics, sont souvent spectaculaires, ou très médiatisés. Ces vols sont orchestrés par des bandes organisées, secondées par des marchés privés qui leur permettent d’écouler directement les œuvres volées, en évitant les marchés « classiques », surveillés, et donc risqués pour eux. Ces bandes volent des tableaux dans les musées ou les collections privées, rarement des tableaux de grand maitre, trop recherchés par la suite par les forces de l’ordre. Les malfaiteurs pillent également des collections privées, moins surveillées, mais véritables mines d’or, ou des maisons de particulier, souvent sources d’anciens tableaux, ou autres œuvres qui circulent dans les familles depuis des générations. Ces vols ont lieux particulièrement en Europe, et notamment en France et en Italie, considérés comme les « greniers de l’art », du fait de leur histoire riche, et du nombre impressionnant d’artiste issus de ces pays. Une dernière victime de ces cambriolages, sont les lieux de culte, en particulier les églises, ou sont entreposées avec une faible sécurité, des œuvres religieuses de grande valeur, ou en métal précieux, ces objets représentent une part importante du patrimoine de l’église.
Cette forme de trafic ne représente toutefois qu’une part réduite du trafic d’art, puisqu’en moyenne, il n’y a qu’entre 30 et 40 œuvres majeures volées par ans, mais de nombreux cambriolages de particuliers ou d’églises se soldent par la perte d’œuvres mineures, mais pourtant de grande valeur, et ne sont pas pris en compte par les organismes de contrôles.
Le pillage de sites archéologiques :
Le pillage archéologique est l'acte de fouiller de manière illégale un site archéologique. Le pillage induit une détérioration voire une destruction des sites archéologiques et des données qu'ils auraient pu livrer. En dehors de l'aspect du matériel archéologique (pièces de monnaie, etc.), ce sont toutes les données relatives à l'emplacement de l'objet, son intégration dans un ensemble archéologique.
Le patrimoine culturel subaquatique est protégé par l'UNESCO dans une convention spéciale: la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique. L'héritage culturel subaquatique était jusqu'alors négligé dans les textes juridiques protégeant le patrimoine culturel. Ce manque de protection à mené à de nombreux pillages de sites archéologiques immergés. La Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique vise à permettre aux états parties de mieux protéger leur patrimoine culturel subaquatique grâce à un cadre juridique international.
C’est une forme de trafic d’art méconnue, mais pourtant très importante, en particulier au mali ou en Egypte, ou de nombreux sites sont délaissés, fautes de
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