Le Siecle Des Lumières

Le Siècle des Lumières

Cest le siècle des philosophes et de la Révolution est aussi celui des parfums, c'est le siècle le plus dense, le plus révolutionnaire, le plus novateur dans tous les domaines qui soient : sciences, picturaux, architecturaux, vie en société, économie, instruction, etc.

Charnière en matière de parfumerie, le milieu du 18ème siècle marque le passage de parfums très puissants destinés à cacher la puanteur omniprésente, à des senteurs plus délicates annonciatrices d'un retour au naturel. Elle abandonne les lourdes senteurs animales, encore en vogue au siècle précédent, au profit de créations plus subtiles.

Les chimistes de Grasse prospèrent, ils améliorent grandement les techniques d'enfleurage et de distillation.L'avancée décisive dans l'histoire de la parfumerie, se nomme l'eau de CologneLes premières eaux de Cologne, venues d’Allemagne, connaissent un grand succès à Paris. Jean-Marie Farina est le créateur de cette eau fraîche à base d’essences issues des zestes d’agrumes, dont les actions thérapeutiques sont reconnues par la médecine, elle se consomme sous d'innombrable formes: diluée dans l'eau du bain (que l'on prend de plus en plus souvent au XVIIIe siècle), dans le vin, sur un sucre, en bain de bouche, en lavement, en piqûre, en emplâtre...

Le XVIIIe siècle connaît un engouement pour les parfums dans toute l’Europe, à travers les savons, les pots-pourris, les vinaigres, et les fards de beauté. Les vinaigres de toilette, très en vogue, sont à base de lavande et de clou de girofle et on leur reconnaît des propriétés toniques

Les flacons au XVIIIe siècle

Le XVIII° siècle est le siècle de la découverte du secret de fabrication de la porcelaine, et sont mises sur le marché des fioles en porcelaine de Sèvres, de Chelsea, cette manufacture propose aux dames des flacons en forme de gourde ou de balustre, des flacons anthropomorphes (en forme de figure), des nécessaires, des petits coffrets contenant des flacons remplis d’essences parfumées.

Cependant, le verre reste privilégié. Il faut noter qu’à l’époque, contenu et contenant son vendus séparément : le parfumeur fournit ses créations dans des fioles toutes simples, et c’est la dame qui ensuite les transvase dans des flacons ouvragés (et ce jusqu’au siècle suivant).

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