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Le Palais Rose, Histoire D'un Hotel Particulier Parisien

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Par   •  31 Mars 2012  •  1 205 Mots (5 Pages)  •  7 015 Vues

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- LE PALAIS ROSE -

Histoire d’un Hotel particulier original à Paris XVIème

Adresse : 3 et 5 rue d’Andigné, 75016 PARIS

Description : Cet Hotel particulier fut construit dans le parc de la Muette en 1925 par les architectes J. GUILLEMIN et Xavier LENFANT. Il est situé au début de la Rue d’Andigné (aux n°3 et n°5) dans le XVIème et a pour voisin immédiat l’Ambassade d’Irak (située au n° 7). Il est construit sur un terrain d’environ 1500 m² qui donne à l’arrière sur les jardins du Ranelagh.

ARCHITECTURE

Une sculpture du portail d’entrée indique la date de 1920, bien que le permis de construire ne fût demandé qu’en mars 1925 et délivré le 25 avril suivant. Le commanditaire de cet hôtel particulier qui reprend certains points d’architecture du Grand Trianon de Versailles était un banquier parisien : Jacques de LAPISSE. La date de 1925 semble confirmée par l’inauguration de la rue du Général d’Andigné elle-même, intervenue 2 ans plus tôt, qui se situe donc en travers du parc de la Muette. Le palais rose est en forme de carré avec 17,70 m de coté, construit entièrement en pierre de taille, il comporte un RDC et un Mansard. L’ensemble développe environ 600 m² de surface.

La façade sur rue comporte 5 travées d’arcades en plein cintre, séparées par 12 pilastres dont 4 de marbre rose entourant la porte d’entrée (tous avec chapiteau en pierre d’ordre Ionique). Les 4 pilastres de marbre rose sont eux-mêmes séparés par une subtile ornementation sculptée en bas-reliefs (trophées, masques, feuillages, allégories). 4 appuis en fer forgé en forme de balconnet encadrent chacune des 4 portes fenêtres. L’étage est couvert de deux toits (en ardoise et plomb) en forme de pavillon en U à la Mansard au-dessus des travées latérales, il est délimité par une balustrade qui couronne tout le RDC, celle-ci reposant sur une corniche à moulures en pierre. On notera une perte de surface à l’étage due à la suppression récente d’une verrière (construite tardivement et sans permis) qui se situait au milieu du Mansard (Photo 2)

L’entresol présente 4 petites ouvertures sur la façade (2 de chaque coté du perron à 7 degrés) et 5 fenêtres pour chaque grand côté (5 sur le côté droit et 5 sur le côté gauche), visibles uniquement depuis les façades latérales qui comprennent chacune 4 fenêtres au RDC. (Photos 4 et 5). Sur la façade latérale droite fut construit un treillage de 5 m de haut sur une grille qui fait la séparation avec l’immeuble voisin.

La façade sur jardin comporte 7 travées dont les 3 travées centrales forment un hémicycle : chaque baie étant séparée l’une de l’autre par un pilastre de marbre rose (soit 8 au total, tous avec chapiteau en pierre d’ordre Ionique). A noter que la décoration sculpturale est abondante sur l’ensemble de cette façade avec des clefs de voûtes des arcs, des écoinçons ornés de chutes de guirlandes (au-dessus des fenêtres). Un bandeau de marbre rose horizontal couvre toute cette façade en longueur et vient souligner la corniche précédent la balustrade et séparer ainsi les deux niveaux. Le comble suit le mouvement de la façade avec des mansardes à demi cachées par la balustrade et qui comporte 7 fenêtres. Cette façade Sud repose sur une terrasse à 7 degrés qui donne directement sur le jardin attenant. (Photo 1) Un nettoyage des façades a été entrepris en 2007 redonnant tout son éclat à la pierre de taille qui retrouve sa couleur originale.

D’après les plans originaux de Guillemin, la distribution intérieure

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