Comment Charlotte Perriand s’émancipe à l’aide de l’art ?
Cours : Comment Charlotte Perriand s’émancipe à l’aide de l’art ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mattheo0304 • 19 Octobre 2022 • Cours • 2 494 Mots (10 Pages) • 474 Vues
HISTOIRE DES ARTS
CHARLOTTE PERRIAND
Problématique : Comment Charlotte Perriand s’émancipe à l’aide de l’art ?
L’art aide t-il charlotte Perriand à s’émanciper ?
Introduction
Une femme libre et engagée
Partie I (Grande Misère de Paris)
Engagement social
L’art comme outil politique
Partie II (La maison du jeune homme)
Une femme émancipée
Partie III (La chaise basculante bambou)
La découverte du Japon, une preuve de nouveauté ?
Introduction
(Courte biographie de Charlotte Perriand)
Charlotte Perriand est une architecte, urbaniste, designer, galeriste, scénographe et muséographe du 20ème siècle. Celle-ci souhaite rendre l’art accessible à toutes les classes sociales et que l’art ne soit pas réservé aux personnes aisées. Nous pourrions attacher l’idéologie de Charlotte Perriand au mouvement communiste. Les parents de l’architecte étaient dans le même domaine, son père tailleur puis sa mère était couturière dans la haute couture. Elle obtient son diplôme de l’union des arts décoratifs en 1925, celle-ci a effectué 5 années d’étude afin de l’obtenir.
Charlotte Perriand s’émancipe rapidement grâce à son parcours professionnel, celle-ci sera véritablement émanciper lorsqu’elle commencera à collaborer avec Le Corbusier afin de mettre en avant ses œuvres ainsi que ses nombreux voyages. Grâce à sa motivation et sa détermination celle-ci lutte indirectement un changement pour son statut et met en valeur le droit du travail pour les femmes malgré qu’elle ne soit pas rémunérée lors de sa collaboration avec le Corbusier.
Celui-ci lui propose de travailler dans sa société en compagnie de son cousin Pierre Jeanneret. Elle accepte de travailler en tant que bénévole puis plus tard Le Corbusier lui « volera » de nombreuses idées comme la chaise en métal.
PARTIE I
LA GRANDE MISERE DE PARIS (60m)
SP I - Engagement social
Après les années 30, suite à la crise économique mondiale et les nombreuses conséquences sociales, on observe une progression des idées communistes.
Cette période va être révélatrice, Charlotte Perriand montre son engagement social avec ses préoccupations sociales au sein de ses projets.
En 1929, elle participe aux côtés d’artistes sympathisants communistes, au sein de l’Union des Artistes Modernes, dont l’ambition est de faire « un art moderne véritablement social, « un art pur, accessible à tous ».
SP II – L’art comme outil politique
L’engagement politico-social de Charlotte Perriand explose au grand jour au Salon des ménagers en 1936.
Elle expose une gigantesque frise photographique, un vaste photomontage, La Grande Misère de Paris, ce photomontage montre comment combatte le problème du logement pendant cette période et sur la situation de condition de vie du peuple. Charlotte Perriand va combiner différentes photos, qu’elle met en scène en privilégiant une certaine dramatisation.
Le thème qu’on retrouve sur ce photomontage est l’extension de la ville de Paris ainsi que la situation de ses habitants.
L’objectif principal de Charlotte Perriand lors de cette exposition est d’interpeler les visiteurs, classes moyennes et bourgeoises, sur la situation urbaine de Paris.
Charlotte Perriand utilise ici le photomontage, afin d’exhorter tout le monde sur l’avenir de Paris.
On y retrouve des photographies des beaux quartiers, des immeubles de banlieues, des scènes de la vie quotidienne avec de nombreuses inscriptions comme « surpeuplement, misère du logement, maladies, l’argent existe, du travail pour tous »,
Pour beaucoup, c’est un acte politique, communiste à la fois sur le fond et la forme.
Sur la forme, la pratique du photomontage est un moyen de plus en plus utilisé à des fins de propagande dans l’Italie Fascite et l’URSS.
Sur le fond, le photomontage s’ouvre sur un premier panneau comparant la mortalité infantile dans les beaux quartiers à celle des quartiers défavorisés. L’industrialisation, l’automobile, la production de biens de consommation sont envisagés sous l’angle de leurs contradictions.
Ainsi on retrouve un message écologique : la destruction de l’environnement entraîne la destruction des hommes.
La fresque commence avec le plan de Paris et s’achève par la mécanisation des campagnes, il ne faut pas y voir un retour à la campagne mais plutôt une union de la ville et de la campagne. C’est donc un message optimiste à condition de faire les bons choix politiques.
Les petits textes dénoncent l’inaction du gouvernement à apporter des solutions à la misère ouvrière, au chômage, aux faibles moyens qui sont consacrés à l’éducation et invitent à l’action, à l’union du peuple.
En s’adressant à la jeunesse : « Pour un avenir meilleur, JEUNESSE ! L’UNION FAIT LA FORCE. »
On peut naturellement y voir un appel à l’union de toutes les classes populaires de tous âges pour soutenir le Front populaire.
Pour conclure cette œuvre va du négatif au positif, le photomontage de Charlotte exposé ici est donc porteur d’un message optimiste sur la possibilité de redistribuer les richesses, de transformer la société bourgeoise.
PARTIE II
LA MAISON DU JEUNE HOMME
SP I – Une femme émancipé
En 1937, à l’exposition internationale de Paris, Charlotte Perriand est en charge de la scénographie du pavillon des temps nouveaux, conçu par le Corbusier. Ce pavillon est un espace d’exposition des travaux des CIAM sur
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