Biographie d'Edmond Rostand
Commentaire de texte : Biographie d'Edmond Rostand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hello_helo • 10 Avril 2014 • Commentaire de texte • 426 Mots (2 Pages) • 1 222 Vues
Fils du dramaturge Edmond Rostand et de la poétesse Rosemonde Gérard, Jean Rostand passe son enfance à la villa Arnaga, à Cambo-les-Bains (Pays basque)2.
Il découvre à l'âge de dix ans les Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre. Licencié ès-sciences de la Faculté de Paris, Jean Rostand s'installe à Ville-d'Avray en 1922, après la mort de son père (1918).
Il participe à la création de la section de biologie au Palais de la découverte, en 1936, puis fonde à Ville-d'Avray son propre laboratoire indépendant : la fortune familiale lui permet de se tenir à l'écart des structures universitaires, qu'il juge trop contraignantes. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds), la parthénogenèse, l'action du froid sur les œufs, et promeut de multiples recherches sur l'hérédité 2.
Jean Rostand commence par publier quelques essais philosophiques, puis partage son temps entre son métier de chercheur et une très abondante production scientifique et littéraire. Avec conviction et enthousiasme, il s'efforce de vulgariser la biologie auprès d'un large public (il reçoit en 1959 le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d'alerter l'opinion sur la gravité des problèmes humains qu'elle pose (voir EDD). Considérant la biologie comme devant être porteuse d'une morale, il met en garde contre les dangers qui menacent les hommes lorsqu'ils jouent aux apprentis sorciers, comme les tenants de l'eugénisme.
Toutefois, Rostand soutient une forme d'« eugénisme positif », approuvant certains écrits d'Alexis Carrel et la stérilisation des personnes atteintes de certaines formes graves de maladies mentales, ce qui fut rapproché, après la guerre, de la loi nazie de 1933, et lui fut reproché3.
En 1954, cependant (dans les Pensées d'un biologiste), il écrit que « Tout ce que nous pouvons pour nos enfants, c’est de bien choisir leur mère ».
Homme de science, biologiste, pamphlétaire, moraliste, Jean Rostand est aussi pacifiste.
Il milite contre l'armement atomique. Agnostique, libre penseur, président d'honneur de la Libre-pensée, loin cependant d'être sectaire, il montre une grande ouverture d'esprit et beaucoup d'honnêteté intellectuelle. Lors du procès de Bobigny autour de l'avortement, en 1972, il témoigne en faveur de l'avortement.
Une de ses citations restera à travers le temps : « La science a fait de nous des dieux, avant même que nous méritions d'être des hommes. »
Jean Rostand entre à l'Académie française en 1959 et continue ses campagnes d'information lors de conférences, à la radio ou à la télévision.
Installé à Ville-d'Avray en 1922 au 29 rue Pradier dans la demeure qu'avait occupée la Valtesse de La Bigne, il y vit jusqu'à sa mort en 1977. Il est inhumé dans le cimetière de Ville-d'Avray4.
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