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Art Au 18ième

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Par   •  23 Mars 2014  •  344 Mots (2 Pages)  •  865 Vues

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ART AU 18E

La fin du règne du Roi-Soleil apporte un vent de liberté ; l’atmosphère est moins faste, plus moraliste. Mais la noblesse, retrouvant ses divertissements, accompagne le rejet des arts plastiques pour les formes rigoureuses et symétriques du classicisme. On recherche alors la liberté, la frivolité et la fantaisie.

Le style rococo

Le style rococo, prolongement de l’esthétique baroque, s’épanouit dans divers domaines artistiques durant la Régence et le règne de Louis XV.

Dans les arts décoratifs, le style rococo marque son goût pour le confort. Le style est plus léger que le baroque (formes moins saillantes que dans l’art baroque) et caractérisé par des couleurs pastel.

Les motifs sont souvent ornés de feuilles ou de coquillages (Bérain, s’inspirant des motifs de la « Domus Aurea », associe les ornements à des créatures fantastiques) ; les motifs sont retrouvés partout (boiseries, meubles, vaisselle).

Les artistes inventent de nouveaux meubles (commodes, secrétaires), plus arrondis et aux pieds incurvés, ornés de marqueteries en bois.

Le rococo marque l’architecture par la recherche du confort, et par les aménagements plus sobres et harmonieux. A Paris, quelques ornements sont marqués par ce style (balcons, encadrements des portes, etc.).

Le rococo s’exprime dans la sculpture : Robert Le Lorrain (bas-relief ornant les écuries de l’hôtel de Rohan, Les Chevaux du soleil), Falconnet (Baigneuse), Clodion ; les petites statues se multiplient et sont reproduites grâce à la technique du biscuit (popularisée par la manufacture de Sèvres).

En peinture, les artistes peignent des toiles aux teintes sont plus claires et aux thèmes légers, délaissant les thèmes solennels, religieux et historiques.

Ainsi, Watteau représente des fêtes galantes, inspiré par les comédies italiennes oscillant entre réel et imaginaire.

Principaux artistes : François Boucher (travaille dans la manufacture de Sèvres, peint des scènes intimes et délicates mais trop chargées selon Diderot), Fragonard (peint des scènes libertines, caractéristiques de l’époque, notamment dans La Gimblette ou Les Hasards heureux de l’escarpolette).

Le néoclassicisme

Après les excès du baroque, l’Europe aspire à un retour à la simplicité influencé par l’art gréco-romain.

Le néoclassicisme est influencé par l’art antique ; ainsi du palais de Charles III, édifié par l’architecte italien Vanvitelli.

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