Abou Simbel
Commentaire d'oeuvre : Abou Simbel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar linaaa • 24 Novembre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 675 Mots (3 Pages) • 998 Vues
- Introduction générale du temple
- Description de la façade et du placement du temple
- Composition générale du temple :
Une fois la porte d’entrée franchie, on pénètre dans une première salle hypostyle, partagée en trois nefs par huit piliers de 10 mètre de haut, sur la face axiale desquels sont accolées des statues où le roi est figuré sous les traits du dieu Osiris. La largeur de la travée centrale est le double de celle des bas-côtés et les piliers d’Osiris présentent des architraves.
Au fond de cette salle, une porte centrale, qui à l’origine possédait deux battants, conduit à une seconde salle hypostyle. Plus petite, celle-ci comporte aussi trois nefs séparées par quatre piliers, dont les faces sont ornées de scènes ou le roi est accueilli ou embrassé par les dieux.
En avançant vers le fond du temple, on parvient à un vaste vestibule et, enfin, à deux chapelles placées de part et d’autre du sanctuaire ; la paroi du fond est occupée par les statues, grandeur nature, des dieux Ptah de Memphis, Amon-Ré de Thèbes, Ramsès II divinisé et Ré-Harakhty d’Héliopolis assis sur un banc sculpté dans le rocher.
- Conception théologique du temple :
Chaque temple égyptien répondait à des principes théologiques et religieux précis, dictés par différents facteurs : les caractéristiques des divinités qui y étaient adorées, le lieu et l’époque de la construction de l’édifice. Les temples d’Abou Simbel ne font pas exception. En les édifiant, Ramsès II ne visait pas simplement à affirmer l’influence de l’Egypte sur la Nubie (vaste contrée en Egypte), d’ou provenaient l’or, les métaux, le bétail et les produits exotiques. Il entendait effectuer, dans le grand temple, une œuvre de spéculation théologique tendant à assurer la propre divinisation de sa personne de son vivant, et dans le petit temple, tenter d’assimiler sa bien-aimée Néfertari à la déesse Hathor d’Ibshek. A elles seules, les quatre statues colossales de la façade du grand temple ont un effet psychologique saisissant, en portant à un degré extrême l’exaltation de l’image du pharaon. Ramsès II ne fit toutefois que poursuivre le dessein de ses prédécesseurs de la XVIIIème dynastie, qui élevèrent au plus haut niveau leurs qualités humaines.
- Description relief ou ensemble de relief choisi
Avec CARTEL
- Analyse théologique avec message de ce/ces reliefs
Infos très utile et importante :
Il est intéressant de remarquer que la technique et le soin apporté à l’exécution des reliefs diminuent a mesure que l’on pénètre à l’intérieur du temple. Alors que le relief de la bataille de Qadesh, haut de 9 mètres sur 17 de long, est tracé avec la plus grande précision- il est peuplé de nombreux personnages, abonde en détails et déborde de vie-, les scènes de la seconde salle hypostyle, d’une exécution moins soignée, sont souvent complétées au moyen de stuc peint ; les reliefs du sanctuaire dénotent, eux, un travail encore plus sommaire et imprécis. Les artistes du temple accusèrent, vraisemblablement à mesure que la décoration du temple avançait, le poids de la fatigue due à l’énorme quantité de travail.
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