L’économie classique: 1750 - 1850

Chap 2                                 L’économie classique: 1750 - 1850

(Il manque le cours de la semaine dernière)

I. L’école écossaise avec Adam Smith

        Smith va écrire deux ouvrages peux: La théorie des sentiments moraux (1759) et Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations.

On est dans une théorie philosophique, dont le coeur est l’homme et sa capacité à bien se comporter en société.

On va bosser sur les thèmes abordés dans le livre La richesse des nations, ce qui fera le plan.

        A. Le thème de la division du travail

Le livre 1 s’ouvre sur la division du travail, avec deux divisions de celle ci: une division technique à l’intérieur des entreprises; et une division sociale dur qui consiste à dire que chacun se spécialise dans ce qu’il sait le mieux faire.

                1. La division technique du travail

        Elle est entendue comme la spécialisation des taches à l’intérieur d’une entreprise.

Smith dit que cette division du travail permet et est la cause essentielle de l’accroissement de la puissance productive du travail.

Il prend l’exemple des épingles: si un individu veut produire seul des épingles il va être peut productif, mais si on divise le travail en 18 taches on va beaucoup plus vite.

        Smith dit que cette forme de division du travail permet une plus grande habileté du travailleur. De plus, ça permet aussi de gagner du tous par rapport à la situation dans laquelle on doit changer d’activité en changeant d’ouvrage. Enfin, l’organisation de l’entreprise en ateliers distincts permet l’invention de machines pour chaque tâche.

                2. La division sociale du travail

        Selon Smith, la division du travail s’explique aussi à l’intérieur de la société par un « penchant naturel de ‘Homme » qui est celui de trafiquer, d’échanger. On échange ce qu’on sait faire contre ce qu’on sait pas faire. C’est ce qui explique la division en métiers différents dans la société.

Cette division sociale du travail est très importante, car elle définit les différentes positions dans la société.

Pour Smith, la division du travail permet à chacun de trouver sa place dans la société, c'est à dire la place où il est le plus efficace pour permettre le développement harmonieux de la société. Cette place va être attribuée à chacun grâce au principe de concurrence, la concurrence étant un moyen de sélectionner les plus capables dans chaque genre de réalisation. On aura donc un système de sélection naturel, présenté avec la concurrence.

        B. La théorie de la valeur

Smith se demande pourquoi certains sont mieux payés que d’autres dans une société.

Avant Smith, on rattachait la valeur leur utilité

Smith distingue deux sens du mot « valeur »: la valeur d’usage et celle d’échange.

        On considère la valeur d’usage comme une valeur subjective qui repose sur la perception de l’individu qui utilise le bien.

        La valeur d’échange est plus objective et correspond à un état du marché que l’individu seul ne peut modifier.

La distinction entre les deux amène Smith vers la problématique connue sous le nom du « paradoxe de l’eau et du diamant ». Pourquoi l’eau, très utile à la vie, est pas chère, alors que le diamant, totalement inutile, est très cher? C’est la distinction entre valeur d’usage et d’échange: l’eau a une faible valeur d’échange et une forte valeur d’usage, et inversement pour le diamant.

Les néoclassiques vont dire que c’est la valeur marginale qui détermine le prix (= la valeur de la dernière unité consommée ».

         Pour expliquer la valeur d’échange, Smith se réfère tout d’abord à la quantité d travail nécessaire à la production d’une marchandise. Dans la société civilisée, à côté du travail faut mettre le capital et la rente.

        C. La théorie de la main invisible

        Il s’agit d’une métaphore selon laquelle les individus qui agissent exclusivement dans le sens de leur noterez personnel se comportent sur un marché concurrentiel dans un sens conforme à la prospérité générale. C’est à dire que si j’essaie de bien faire pour moi et pas pour les autres, une main invisible me fait faire du bien aux autres sans que je le veuille. C’est en faisant du bien à soit même qu’on en fait aux autres.

        Derrière ça, il y a l’idée que la recherche d’un gain particulier, de l’enrichissement personnel, est une bonne chose. L’enrichissement individuel n’est pas négatif. Il est éthiquement acceptable, du moment ne va pas à l’encontre des règles.

        Smith dit que chaque individu s’efforce continuellement de trouver l’emploi le plus avantageux pour tout capital dont il peut disposer. Il veut utiliser son capital pour des fins privées, égoïstes.

        « Je n’ai jamais rien vu de bon de la part de ceux qui prétendent faire des affaires pour le bien public » Smith

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