Le Mariage De Figaro
Note de Recherches : Le Mariage De Figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Man62 • 8 Mars 2013 • 326 Mots (2 Pages) • 935 Vues
Commentaire Composé
Acte III, Scène 16
Beaumarchais, célèbre auteur du XVIIIème siècle, a exercé divers métiers allant d'horloger à espion. Il a écrit plusieurs pièces de théâtre dont sa trilogie regroupant Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro et La Mère Coupable. Dans cette deuxième pièce, Beaumarchais raconte comment Figaro, malgré divers problèmes, tente de se marier à Suzanne alors que le Comte essaie d'avoir cette dernière pour lui. Dans ce commentaire, nous allons nous concentrer sur l'acte III, scène 16 durant laquelle Marceline, mère de Figaro, mène un long plaidoyer qui se transforme en réquisitoire, tout ceci se déroulant dans une salle de tribunal définissant ainsi la nature du discours.
Le monologue de Marceline commence après la réplique de Bartholo « Des fautes si connues ! Une jeunesse déplorable ! » dénonçant une vie pleine d'erreurs. Marceline décide de se défendre et commence par changer le sens de déplorable. A travers ce mot, Bartholo tentait de dénoncer une vie blâmable mais Marceline veut montrer que cette vie est digne de pitié, elle surenchérit : « Oui, déplorable, et plus qu'on ne croit ! ». Elle enchaine en disant qu'elle sait qu'elle a commise plusieurs erreurs dans sa vie mais que la société ne pardonne pas. La périphrase « dans l'âge des illusions, de l'inexpérience et des besoins » désigne l'enfance et plus particulièrement la sienne durant laquelle c'était une enfant sans défense. Cela fait d'elle une proie rêvée pour ceux qui souhaitent abuser. Ainsi la société l'a perverti et poussé à commettre des erreurs contre sa bonne volonté.
Dans la suite de son monologue, Marceline agrandit la portée générale de sa critique. Elle s'enflamme de plus en plus comme l'on peut le voir dans les didascalies : « s 'échauffant par degrés » devient « vivement », qui devient « exaltée ». Alors s'installe une défense envers le sexe féminin. Le pronom je laisse dès la moitié de la première tirade place au pronom nous et Beaumarchais...
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