Eglise Du Lorrain

Description:

L'église a été construite dans le courant du 17e siècle. Vers le milieu du 18e siècle, elle tombe en ruines ; une nouvelle église, plus belle et plus grande, est bâtie sur le même emplacement. Entre 1858 et 1860, nouvelle reconstruction. Des destructions dues à un cyclone (1891) , à la foudre (1931) ou à un tremblement de terre (1946) entrainent de nombreuses restaurations et reconstructions. L'église, de plan en croix latine, possède une superbe charpente en bois et un beau maître-autel

Le Lorrain fut un site Arawak, puis Caraïbe, ainsi qu'en témoigne les nombreux objets et vestiges découverts sur les habitations Vivé, Fond-Brûlé, Capot ou Seguineau. Conquise de haute lutte sur les Caraïbes, qui n'abandonnèrent cette région qu'en 1658, près de 25 années après l'arrivée des Français, cette région de la Martinique s'est très rapidement révélée une des régions agricoles les plus fertiles de l'île. On y cultiva le café, la canne à sucre et le petun, c'est ainsi que l'on appelait le tabac au XVIIe iècle. Au XVIIe le Lorrain grace a son agriculture, avait la réputation d'être la paroisse la plus riche de la Martinique. En 1680 on comptait 320 habitants et six fois plus 50 années après. L'insurrection sanglante des esclave de décembre 1833 au début du règne de Louis Philippe marque l'histoire de la Martinique. En effet, il y eut "l'affaire Grande Anse". Un différend d'ordre civil entre un habitant de couleur et un habitant blanc dégénéra en un soulèvement des hommes de couleur libres. Plusieurs habitations furent incendiées. Cette insurrection fut sévèrement réprimée. La première église du Lorrain fut construite en 1743, l'édifice actuel fut construit en 1860.

Partout, les ruines d'anciennes habitations, témoignent du développement que pouvait connaitre cette partie de l'île. En 1755, on dénombrait huit sucreries et près de 50 000 caféiers. L'élevage était à cette même époque pratiqué sur une très large échelle (15 000 bovins).

L'immense plage du Lorrain est souvent envahie par une forte houle, la baignade y est donc très dangeureuse. Aujourd'hui la région ne cesse de se dépeupler, on y tente cependant quelques expérences modernes d'aquaculture, une partie importante de la population travail dans les bananerais des alentours, en effet la commune a la réputation d'être le "Royaume de la banane".

Texte de : http://membres.lycos.fr/voyagemartinique/

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