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Lecture analytique 1 Cécile de volanges

Cours : Lecture analytique 1 Cécile de volanges. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2018  •  Cours  •  1 088 Mots (5 Pages)  •  1 265 Vues

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Séance 2,

lecture analytique 1 ,

lettre I ; Cécile de Volange à Sophie Carnay

Objectifs ; 

  • recomposer les élèments constitutifs , d'un incipit (Premiers mots d'un manuscrit, d'un ouvrage)  implicite .
  • Dégager le portrait de l'épistolière ( personne qui écrit une lettre ) .

Introduction :

Les liaisons dangereuses , roman par lettre écrit par Choderlos De Laclos en 1782 , s'inscrit dans le courant du libertinage des mœurs ( Le libertinage de mœurs naît peu après le libertinage de pensée et ne se donne aucune limite morale : il renie toute tradition et tout est bon pour satisfaire le désir des libertins de mœurs qui agissent a leur guise et pratiquent sans remord le cynisme et l'hypocrisie à l’image du Dom Juan de Molière. ) .

Le roman épistolaire organise une correspondance centrée sur deux personnages ; La marquise de Merteuil et le vicompte de Valmont , deux  nobles libertins qui se lancent des défis . Cette 1er lettre met en place l'univers libertin à traver un personnage qui sera l'une des victimes des deux protagonistes libertins : Cécile de Volange .

L'analyse psychologique de la jeune fille met en évidence la naïveté et sa corruption inéluctable qui permet la mise en place du roman libertin .

  1. Une situation initiale à recomposer

A) le cadre narratif

  • Le roman épistolaire doit construire son cadre narratif au travers d'informations données de manière incidente dans le cours de la lettre .c'est l'enjeu de la lecture de cette 1er lettre du roman , le lecteur doit y retrouver les informations lui permettant d'entrer dans la fiction . Il suffit d'abord de lla situer dans une période ; En effet les marques du XVIIes sont lisibles dès la l.1 avec l'évocation des « bonnets » , « pompons » , « parure » et surtout dans l'énoncé des occupations de la narratrice .
  • En effet elle a une vie très mondaine qui relève d'un milieu très aisé ; les occupations « harpe » , « dessin » , « livre » l.16 , sa soumission aux code sociaux , l'obéissance à sa mère , les obligations pour les repas , les heures de rencontres avec sa mère etc …

Et enfin la présence de domestiques l.9 « j'ai une femme de chambre à moi » , l.24 « la quantité d'ouvrière » .

B) l'action

  • Il s'agit de recomposer l'action : La narratrice a quitté le couvent ou elle a reçu une éducation stricte , elle ne peut communiquer donc que par lettres avec son amie Sophie restée , elle , dans le même couvent .
  • De cette éducation très stricte Cécile est passée à une relative liberté qu'elle apprécie particulièrement , elle peu même avoir son coin secret dans un « secrétaire très joli » l.10 et vaquer à ses occupations sans crainte « d'être grondée » . Mais elle peut aussi ne rien faire .
  •  Dans cette nouvelle vie Cécile semble attendre avec impatience le moment ou on lui présentera son futur époux « le monsieur » l.21 tant attendu .
  1. Les relations mère/fille
  • Les relations entre Cécile et sa mère lui convienne parfaitement . Elle discute avec elle , lui laisse des libertés . Cécile est même étonnée et ravie d'être consultée . La jeune fille passa ainsi d'une stricte sujétion à une certaine autonomie , celle de la jeune fille à marié qui doit apprendre à se comporter dans le monde dans laquelle elle fais son entrée .
  1. Un type de personnage

A) Une éducation stricte

  • le couvent est un milieu fermée ou les jeunes filles doivent y rester jusqu'à leur mariage afin d'y être éduquée , apprendre leur rôle ou plutôt leur devoir de femme .elles y apprennent la musique , le dessin et elles y font la lecture . Les pensonnières doivent subir la sévérité constante des sœurs « mère perpetue n'est pas là pour me gronder » l.17 en revanche les relations entre les jeunes filles semblent détendue et peuvent même aller jusqu'à des liens très fort « je t'aime comme si j'étais encore au couvent » l.59 .

B) Un quiproquo 

La scène du cordonnier nous révèle l’impatience qui anime Cécile Volange de découvrir celui qu'on lui aura choisi comme mari et c'est de cette impatience que naît le quiproquo de cette scène . Ce monsieur inconnu d'elle arrive en carrosse , elle s'interroge l.31 « si c'était le monsieur » ( cela souligne le côté enfantin de la jeune fille ) .

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