Otto Dix : La Guerre
Commentaire de texte : Otto Dix : La Guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar irving • 28 Avril 2015 • Commentaire de texte • 780 Mots (4 Pages) • 741 Vues
Ce texte doit s'accompagné de photos appropriées :
Diapo 2
Peinture a tempera sur panneau en bois
Dimension totale (hors prédelle) : 408x204 cm
Dimension prédelle : 60x204 cm
Albertinum, Galerie Neue, Desde, Allemagne
Diapo 3
Otto DIX (1891-1969)
Durant la guerre de 1914, Le peintre allemand Otto DIX s’engage dans l'artillerie et participe à des campagnes sur le front ouest et en Russie. Pendant les combats, il fait des croquis sur ce qu’il voit et ressent. Otto Dix fait des artistes du mouvement expressionniste et de la nouvelle objectivité et veut peindre la souffrance de la guerre à laquelle il a participé et la souffrance des Hommes.
Diapo 4
On peut observer dans ce triptyque qu’il y a une sorte de macabre chronologie : A DESSINER AU TABLEAU !!!!
Dans le panneau de gauche :
Le premier panneau représente des hommes de dos équipés de leur paquetage : ils sont en route pour le front. Dans cette position, ils ont pour but de représenter le spectateur et de l’inviter à entrer dans l’atmosphère de la toile et à «vivre » la Première Guerre Mondiale. Cette situation implique davantage le spectateur qui peut se sentir plus concerné par des évènements qu’il n’a pas vécu.
Dans le panneau central :
Au premier plan c’est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite) amoncèlement de corps déchiquetés qui évoquent les conditions abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies).
On discerne trois personnages notables sur le panneau central : le soldat à gauche, le cadavre suspendu au centre et le corps décomposé à droite. On peut penser que le combattant affublé de son casque et de son masque à gaz fait référence à la déshumanisation des poilus : on ne voit chez lui rien d’humain, il assiste à la guerre, à l’Enfer sans avoir l’air de «broncher». Le cadavre suspendu joue le rôle d’une sorte d’angelot macabre, il indique la direction de la mort en passant par la souffrance. Le corps de droite a les pieds en avant vers les cieux. Il dénonce la cruauté dans le contexte guerrier: tout son corps est criblé de balles, comme si l’on s’était acharné sur lui.
L’arrière plan est occupé par la représentation de ruines, de maisons écroulées ou calcinées. Un paysage désertique au sein duquel aucune trace de présence humaine ne subsiste. Il y a aussi l’évocation des ravages causés par les bombardements.
Panneau de droite :
On distingue trois personnages : le premier rampant au sol, le second secouru par un troisième qui observe le spectateur. On a ici un témoignage important du sentiment de fraternité qui unissait les soldats et qui était indispensable à la survie: le soldat blessé au sol n’a
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