La sémiologie
Cours : La sémiologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theomoi • 18 Mars 2020 • Cours • 1 960 Mots (8 Pages) • 531 Vues
SÉMIOLOGIE COM1 / SEPT OCT 1920
« Science des signes au sein de la vie sociale »
F. Saussure
SÉMIOLOGIE : le terme est utilisé dans plusieurs disciplines : dans la linguistique, les sciences de la communication et les sciences humaines (la sociologie, l’économie, la psychologie...) : Sémiologie en linguistique, Sémiologie médicale, Sémiologie en géographie, Sémiologie visuelle, Sémiologie de la photographie, Sémiologie du cinéma, Sémiologie de la publicité
SÉMIOTIQUE : théorie générale des systèmes de signes.
COMMUNICATION : La sémiologie sert à construire des messages pertinents et efficients.
Elle sert aussi à l’analyse de l’existant en communication afin de répondre aux stimulus avec adéquation.
Elle sert encore à comprendre et interroger des langages, des comportements.
DES AUTEURS
• F. de Saussure (1857-1913),
Avec Saussure la langue apparaît désormais comme une structure avec sa cohérence interne.
En linguistique, il y a un avant et un après Ferdinand de Saussure. Au XIXe siècle, cette science est dominée par une approche historique et comparative. Étudier une langue, c'est rechercher son origine, son histoire, son évolution en la comparant avec d'autres langues pour en trouver les racines communes. C'est ainsi que les linguistes du XIXe siècle ont reconstruit la généalogie des langues indo-européennes.
Après F. de Saussure (1857-1913), la langue prend un autre visage, apparaissant désormais comme une structure avec sa cohérence interne.
« la langue est un système de règles. – Pour comprendre une langue il suffit d’en saisir les règles et de les appliquer. Pas besoin d’en faire l’histoire. ».
Des mots et un code la langue comme système. • Charles Sanders Peirce (1839-1914),
Avec Peirce, le signe n’est pas toujours intentionnel, il est signe tout autant dans l’interprétation.
Diplômé de Harvard, Charles S. Peirce travaille au Service géodésique des États-Unis de 1861 à 1891. S’il donna quelques cours et conférences, il n’obtient jamais de poste universitaire permanent. Ses projets de livres sont nombreux, mais le seul qu’il mène à terme ne trouve pas d’éditeur.
Sa réflexion sur le signe prend appui sur les trois catégories du sentiment, de l’existence et de la médiation. Le
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signe est un representamen . Il est mis pour quelque chose, pour quelqu’un : il y a donc une fonction de
substitution, un signe à la place d’une chose, et un « sujet » susceptible de prendre acte de cette substitution, d’y reconnaître du sens.
1 representamen : la matérialité du signe
Cela n’implique nullement qu’il y a eu quelque part ou chez quelqu’un une intention de signifier. « Il y a signe dès que quelqu’un perçoit que quelque chose peut représenter autre chose. »
SÉMIOLOGIE : du grec sémion qui signifie signe et de logos qui signifie discours. DES APPLICATIONS
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• Roland Barthes (1915-1980)
A travers son œuvre, Roland Barthes questionne l’histoire, la mode, la littérature, la publicité, la photographie, la peinture, le théâtre ..., pour en mettre à nu la structure et le sens.
Par son approche si originale, faite de “scientificité” et de désir, de plaisir et de lucidité, il a entièrement révolutionné la critique littéraire et artistique plaçant le sujet au centre de toute tentative de lecture d’une œuvre.
Le sujet barthésien réunit toujours trois niveaux, celui de la pensée, de l’imagination et de l’affect, les seuls qui garantissent la qualité de l’interprétation et son effet de vérité.
Roland Barthes nous a permis notamment de déchiffrer les systèmes de signes qui sont à l'œuvre dans toute manifestation du social ; de mieux comprendre ce qu'est la littérature ; d'entrer dans le champ de l'imaginaire et d'y voir jouer les figures qui le composent. Il a considérablement changé notre regard sur le monde et les êtres.
“En France, il n'y a pas de crise de la langue ; mais il y a une crise de l'amour de la langue”
« Au fond, je me vois tout au long de ma vie comme n'ayant eu qu'un seul investissement, et c'est le langage. »
Investissement des plus rémunérateurs pour celui qui fut à la fois démystificateur des conditionnements de notre époque (Mythologies), déchiffreur des codes romanesques (S/Z) comme des modes vestimentaires (Le Système de la mode), déconstructeur de haïkus japonais (L'Empire des signes) et bâtisseur de schémas narratifs (« Introduction à l'analyse structurale des récits » (1) ).
Un touche-à-tout qui refuse l'étroitesse d'une discipline unique, s'impatiente de transgresser les frontières d'un seul savoir, d'échapper à l'autorité des discours dominants — ce qu'il appelle « la doxa », la raison du plus fort, le gros bon sens majoritaire.
Définissant l'intelligence comme une machine désirante, et l'appliquant à « une démolition incessante de notre confort intellectuel » (ainsi qu'il résume le travail du philosophe Jacques Derrida), Roland Barthes dénonce la violence latente des consensus grégaires.
ET en référence au schéma de la communication : SHANNON, WEAVER ET JAKOBSON
É(émetteur)
ENTREPRISE
COLLECTIVITÉ
ASSOCIATION í
SUPPORT
MESSAGE MOYENS
SUPPORT
SUPPORT
R(récepteur)
CIBLE : âge, sexe, catégorie sociale, catégorie professionnelle ETC.
3 Objectifs :
Faire connaître : fonction conative Faire aimer : fonction affective faire agir : fonction
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