Jacques Prevert, poète
Analyse sectorielle : Jacques Prevert, poète. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar geoff • 22 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 1 618 Mots (7 Pages) • 837 Vues
En ce qui concerne la provenance du document 1, le titre de la source est « Paroles » puis un nom d’éditeur nous apprend qu’il s’agit d’une oeuvre complète de Jacques Prévert. C’est un poète célèbre, mais on peut grâce à la forme du texte, en déduire la nature. L’oeuvre complète citée ci-dessus est donc un recueil de poésies du même auteur, publié en 1946 ; toutefois, la date qui figure en bas de l’extrait indique que ce poème précis a été écrit en 1934. On dispose aussi d’un renseignement, à savoir le nom de la personne à qui est dédiée cette poésie : Marianne Oswald dont on nous précise qu’elle est une amie de Prévert.
Puis pour ce qui concerne le contenu, on dispose d’une longue introduction dont on ignore qui l’a écrite. Elle présente d’abord le fait divers qu’évoque Prévert. Il s’agit d’une révolte de jeunes enfants enfermés dans une maison de correction à Belle-Île-en–Mer ; accablés de mauvais traitements, ils mettent le feu aux locaux, prennent la fuite, mais sont tous rattrapés après une « battue », à l’exception d’un seul qu’on n’a jamais retrouvé. D’où le titre « Chasse à l’enfant ». Prévert s’intéresse particulièrement au seul petit qui n’a pas été repris. Ce texte introductif donne aussi une précision chronologique. Elle a eu lieu au mois d’août 1934, ce qui explique la présence de touristes ; par la même occasion, on réalise que Prévert a rédigé son texte l’année même de l’événement. Le passage introductif signale que cette révolte n’est pas passée inaperçue et que les journaux ont fait grand bruit autour de ce drame. Avant d’aborder le texte, on sait déjà qu’il prendra la défense du garçonnet qui n’a pas été retrouvé.
1.2. La nature du texte ici est un article grâce à la présence du nom d’un organe de presse, « Le Monde diplomatique ». La date, juin 2002, indique que Le Monde diplomatique est un mensuel. On dispose de plusieurs éléments sur l’auteur. Son nom est Jacques Bourquin et les divers « titres » montrent qu’on a affaire à un spécialiste de la question des mineurs délinquants.
L’article est précédé d’une introduction courte, mais importante en informations. Elle fournit deux thèmes qui sont la jeunesse délinquante et les maisons de redressement. Ainsi elle a pour problématique : doit-on éduquer ou réprimer ? Puis, elle précise d’autre part que cette problématique n’est pas nouvelle et qu’on a toujours hésité entre les deux options. On apprend quel a été le facteur déclenchant l’intervention écrite de J. Bourquin. En effet, Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aidé de Ferry, ministre de l’Éducation nationale, ont décidé, en 2002, qu’il fallait revenir à la politique de l’incarcération pour les enfants. Depuis le 19ème siècle, toutes les politiques d’enfermement ont échoué… ». Le titre de l’article ici, vient juste rappeler la problématique : Jeunes délinquants entre éducation et punition. Quant au chapeau, Le fantôme des maisons de redressement, il montre clairement que Bourquin redoute la position répressive des deux ministres en question.
2. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur :
2.1. Le document de notre étude est un poème type narratif, écrit par Jacques Prévert en 1934.
L’auteur retrace la bataille qui a lieu à Belle-Ile-en-mer en août 1934, menée par tous les adultes présents sur ce lieu, afin de rattraper de jeunes enfants évadés d’une maison de redressement où leur sont infligés des traitements d’une réelle cruauté et absurdité.
2.2. Le second document est un article de type informatif de Jacques Bourquin, paru en juin 2002 dans le mensuel « Le Monde diplomatique ».
Dans un historique allant de 1830 à 2002, l’auteur retrace l’évolution, en France, des politiques et mesures successives adoptées face aux mineurs délinquants, en insistant sur le fait qu’en 2002, on assiste à une régression qui efface une lutte en faveur d’une politique éducative.
2.3. Le troisième document est un article de type informatif écrit par Emmanuelle Bouchez et paru dans l’hebdomadaire « Télérama » en septembre 2006.
Emmanuelle Bouchez résume l’intrigue d’un téléfilm, « Les Vauriens », qui porte sur les conditions d’existence dans la maison de redressement de Belle-Ile-en-mer dans la première moitié du 20ème siècle, résumé qu’elle fait suivre d’un commentaire critique qui dévoile l’horreur pour les enfants.
3. Sélection d'idées dans un document :
Avant 1860, face aux mineurs délinquants, l’accent est mis sur l’éducation : l’enfant est considéré comme un être foncièrement bon. On va donc essayer de l’accompagner par l’apprentissage.
Mais, selon Jacques Bourquin, l’année 1860 marque un virage net. Cette période s’étale de 1860 à 1912 et s’appuie sur une image de l’enfant radicalement différente : le délinquant est programmé génétiquement pour devenir un criminel. Il n’est donc plus question de l’éduquer mais d'abriter la société de sa présence nocive et, pour cela, on crée des maisons de correction où les pensionnaires sont incarcérés
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