Guy Debord

Introduction :

D'après recherches faites Guy Debord est considéré comme un écrivain, cinéaste, essayiste, poète et révolutionnaire français.

Arrêtons-nous sur cet avant-dernier terme, révolutionnaire. Guy Debord a assis ses théorie socio-politique dans le livre « la société du  spectacle » en 1967, publié par son mécene Gérard Lebovici.

La pensée de Debord évolue dans le contexte sociale des années 50, un contexte où l'effet de

sur-marchandise est en essor omniprésent. Les années 50 sont emprunt de développement sociétale et économique.

On observe un boom économique, un essor de la société de consommation se caractérisant par une croissance des pays industrialisés, et creusant ainsi l'écart entre pays développé et sous-développés.

L'individu adopte le schéma promulguer par l'effusion matérielle, il se confond dans le confort montré, dans la non recherche.

:Avec la fin du 19e siècle arrive le taylorisme est un mode d'organisation du travail définissant de façon rationnelle la meilleure manière de produire en but d'obtenir le meilleur rendement possible, notion essentiel permettant la compréhension de la société du spectacle.

Il est aussi important de stipuler la rupture qu'opère le surréalisme et le dadaïsme, dès les années 20, contre l'embourgeoisement artistique. Ces mouvements d'avant-garde deviennent militants, notamment dans la forme car la non-présence dans les musées est un de leur let-motiv.

L'évocation de domaine artistique d'avant-garde est aussi essentiel pour comprendre l'essence même de la pensée activiste de Guy Debord.

Notre analyse a évolué autour de la problématique suivante :

La société du spectacle a-t-elle une place légitime au 21ème siècle ?

Nous y répondrons en un plan comprenant deux parties.

Dans un premier temps nous évoquerons la notion des produits de la société en approfondissant nos propos autour du lien entre société et spectacle, puis dans une seconde sous partie un développement autour des notions de situationnismes et d'activismes afin de comprendre qui a pu influencé son raisonnement.

L'évocation des traces qu'il a semé semble essentiel, c'est à travers son héritage que nous étendrons cette partie.

Debord n'a pas uniquement eut que des adorateurs, il a souvent été controversé au travers de ses thèses, ainsi le développement d'une critique nous conduira à une compréhension approfondie de son œuvre.

I Produit de société

Dans cette partie nous évoquerons particulièrement Guy Debord et ses analyses.

        1- Lien entre société et spectacle

 Dans un premier temps nous aborderons la notion de travail, puis celle de marchandise, enfin, nous arriverons à l'exercice du pouvoir, des politiques et vedettes que conçoit la société du spectacle. En tentant de vous faire partager un large panel de critiques, nous vous exposerons à quel point la notion de spectacle se débusque de partout.

Nous tenterons dans cette partie de vous faire partager les théories de Guy Debord au moyen d'exemple que nous trouvons dans notre vie quotidienne. Ainsi, à partir d'objets de consommation courante ou d'autres exemples choisis, nous vous ferons part de l'analyse qu'a fait Debord, à son époque. Bien qu'il ait conçu ses théories majoritairement dans les années 60 avec comme œuvre majeure « La société du Spectacle » éditée en 1967, nous vous exposerons l'actualité des ses théories puisque la société a évolué certes, mais certains penseurs estiment que l'histoire s'est acharnée à valider les thèses de Guy Debord.

Nous débuterons par vous exposer la notion de travail, puis celle de marchandise, nous arriverons ensuite à l'exercice du pouvoir et enfin aux personnages politiques et autres vedettes vues au travers de la société du spectacle. En vous faisant partager un panel de théories, nous tenterons de vous exposer à quel point la notion de spectacle est incontournable.

[IMAGE PSA]        Une usine est compartimentée en plusieurs unités. En héritage du taylorisme, les salariés sont souvent employés sur une seule partie de la chaîne de production ne réalise pas le produit en son intégralité.

Guy Debord reprend l'idée Marxiste selon laquelle la division du travail est propice à l'aliénation du travailleur.

Les travailleurs sont dépossédés du bien qu'ils produisent, ils ne réalisent qu'une seule tâche ou un seul enchaînement de taches et sont exclus de la gouvernance de l'entreprise.

L'entreprise moderne est ainsi un organe de domination des classes, la classe ouvrière produit et la classe bourgeoise possède les moyens de production.

Toqueville, philosophe, homme pol, historien, nous dira dès le début du 19ème siècle:  

 « Tandis que l'ouvrier ramène de plus en plus son intelligence à l'étude d'un seul détail, le maître promène chaque jour ses regards sur un plus vaste ensemble, et son esprit s'étend en proportion que celui de l'autre se ressere »,

Ici, Toqueville exprime l'aliénation que provoque des tâches répétitives, l'individu devient une machine, et perd peu à peu ses qualités d'être humain, notamment de réflexion à mesure qu'il se perfectionne dans sa tâche d'ouvrier.

 Dans son film In girum imus nocte et consumimur igni Guy Debord assimile les travailleur à des péons, c'est à dire des paysans pauvres employé à demeure.

 Le système économique n'a finalement pas changé, on peut le comparer au péonage, ou encore à l'esclavagisme.

Le travail du salarié lui permet d'obtenir un salaire.

Dans le cas de PSA Peugeot Citroen, l'ouvrier ne peut pas acheter la voiture qu'il a en partie produit lui même au vu du prix élevé de ce bien.

Celui-ci a donc recourt au crédit (par exemple chez PSA  banque) et s'endettera sur plusieurs années pour acquérir le bien qu'il a produit lui même  et sur lequel son employeur a déjà réalisé une plus-value. Ici, l'interet de l'emprunt se sur-ajoute au profit réalisé sur le travail du salarié.

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