Art Contemporain, le champs élargi
Cours : Art Contemporain, le champs élargi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romane Ledru • 3 Décembre 2019 • Cours • 5 506 Mots (23 Pages) • 1 087 Vues
13 septembre 2016
Thème général : La question du champ élargi
Nous allons explorer la notion de champ élargi, à la fois du côté de la sculpture et du côté de la peinture, puis si possible sur le dessin.
Le terme de champ élargi : un terme très utilisé
Il fait référence à l’expression employée par Rosalind Krauss.
Cf : Passages, une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, éd. Macula
L’originalité de l’avant garde et autres mythes modernistes
> Chapitre « La sculpture dans le champ élargi » p 111 et suivantes
Il y a toute une remise en question du statut de la modernité
Elle parle d’une forme de négativité du modernisme
[pic 1]
Structures axiomatiques = Structures évidentes
Ce qui n'est pas de l'architecture peut être du paysage et ce qui n'est pas du paysage est de l'architecture. Ce qui n'est pas du paysage peut être positivement de l'architecture .
Le champ élargi va complètement faire exploser les questions de médiums.
Exemple : avec le Land art qui va permettre aux artistes de considérablement développer de
nouvelles économies.
Nous observons un abolissement entre les champs disciplinaires et le statut même de l’artiste. Cela engendre une ouverture des champs de possibilités et de liberté tout à fait intéressante.
Organicité : objets qui se pensent à partir de l'organique. Question de l'entité de la sculpture, dont celles qui sont faites en plusieurs parties. Questionne le caractère vivant, de pouvoir grandir, se transformer. La sculpture est dans un processus continue.
On développe une pensée qui s’attache à des questions de l’environnement. La sculpture s’inscrit
dans un espace particulier. La question des rapports pose vraiment une question environnementale, supposant une interrogation sur le rapport vivant entre la sculpture et son environnement. Sa capacité à pouvoir évoluer. La sculpture est en constante évolution, dans un processus continu.
Nous parlons de sculpturalité et de picturalité, signifiant aller chercher ce qui relève du champ de
la sculpture ou de la peinture.
Sculpturalité : les matériaux, la tridimensionnalité, sa construction, la question de représentation ou d'abstraction.
Picturalité : recouvrement, la colorimétrie, enveloppement. Quand on utilise de la couleur on cache l’identité réelle du matériau sur laquelle on la pose. La peinture renvoie à cette idée de simulacre.
Dynamique sculptural en Grande Bretagne : Henry Moore (s'intéresse à des rapports de force, ex: os, légèreté et solidité) Moore s'intéresse à la l'inter-relation entre les formes.
Interrelation entre les formes, rapport entre les pleins et les vides
Développement des formes d'abstractions au XX ème siècle, l'abstraction permet de nettoyer le langage formel et est une forme de négation de la représentation
Anthony Caro, Sun Feast, 1969-70, acier peint, 182x417x219cm, New York [pic 2]
Tony Cragg,
Line of box, 1972. Met en place une démarche // Stack of bricks, 1973 // Five bottles on a shelf, 1982 // Field of Heaven (detail), 1998 // Gazelle, 1992 // Frequence, 1993 (Granulométrie) // Secretions, 1997 (sculpture recouverte de dés à jouer) // Wooden Muscle, 1985 // Forminifera, 1994 (foraminifère) // Tongue in Cheek, 2002 // Thin Skin, 1997 // Crockery stacks, 1996
Différence de rapport entre l'artiste et l'artisan, Cragg fait appel à des sous traitants
Line of Thought, 2002. Se base sur la rotation, le mouvement, Image séditieuse
20 septembre 2016
Richard Deacon (figures tutélaires) Tall Tree in the Ear (1983-84), il emploi des matériaux industriels courants. Deacon dit qu'il n'est pas un sculpteur mais fabricateur. Il se rattache historiquement à des artistes qui ont bossés sur l'assemblage. Rappel les assemblages de Hans Arp (dadaïsme), rappel la matérialité première des objets employés dans la sculpture. Max Ernst. La sculpture est bricolée. Deacon, Heart and Mind, 1986, relation entre l'artiste et l'artisan. Il met en œuvre via les dispositifs de l'artisanat. Le rivet pop permettent de fixer les plaques d'immatriculation, Deacon en a beaucoup utilisé. Techniques de tonnelier. Rapport entre artistes et artisans. La sculpture énonce son propre processus. More light, 1987-88 est une œuvre organique, il y a une relation très forte entre dessin et sculpture, c'est un dessin dans l'espace, dimension graphique importante. Ce qui est intéressant, ce sont les questions de spatialisation. Ce qui reviens régulièrement dans le travail de Deacon c'est la mise en relation de différents matériaux, c'est un vecteur de condensation. Champ sémantique de l'usage des formes, ce qui permet à Deacon de travailler les matériaux différemment. La feuille d'aluminium de More light est par endroit modelé comme par emprunte et la feuille de contreplaqué est utilisé par sa propreté et la possibilité de répéter les formes. Structure interne et apparence externe. On ornemente, on est du côté de la picturalité. Rapport à la mollesse. Le mot et ses formes, (1993) Maurice Fréchuret porte un intérêt à la sculpture molle. Rapport entre les pleins et les vides organise la sculpture. La relation au vide est importante dans la sculpture de Henry Moore. Deacon, Fish out of water, 1986-87, photo d'atelier, la sculpture devient un dispositif mobile, organique, il s'agit de dimension processuel de la sculpture. La performance à influencer la façon de voir des sculpture tel que celle ci. On pense aussi au site où va s'inscrire la sculpture. Richard Deacon a été influencé par Toni Grande, qui fait partie du mouvement « Support Surface » qui s'est développé dans les années 1970 ; ce mouvement défini des nouveaux sujets de dispositifs de créations de manière didactique. Equarri, débit partiel collé avec entretoise, 1974, bois de Toni Grande. La création génère son propre langage. Foucault, Les suivantes, « on a beau dire ce qu'on voit, ce qu'on voit ne loge jamais dans ce qu'on dit » (livre sur les Menines de Vélasquez). Richard Deacon, What could make me feel this way A, 1993, sculpture conçue simplement d'après un dessin, idée d'engrenages, rubans qui tournent autours de moyeux, il s'agit d'une sculpture à l'autonomie formelle ; technique de tonnelier utilisé, Deacon bosse avec des assistants. Table E, 1999, objet qui présente une familiarité avec des objets design, il y a une allusion à une fonction mais il n'y a pas l'usage de cette fonction, extension du ready-made, il y a des questions de contextualité qui sont importantes. Laocoon, 1996, influence mythologique transporté par le titre qui apporte un dialogue avec les figures tutélaires. Ecstatic, 2007. Constantin Brancusi, vue de l'atelier vers 1934, glissement progressif de la sculpture figurative vers la sculpture abstraite. La structure devient un processus de questionnement sur le socle qui devient lui même une œuvre, on ne sait plus où commence la sculpture ou le socle, jeux de matériologie différentes. Le passage peu à peu à l'abstraction pure permet de générer une répétition, une organisation organique. La photographie documente le travail vivant de sculpture de Brancusi. Ce qui devient important via l'atelier ce sont les accords, tensions, la spatialisation de cet espace où tout est en accord et désaccord, l'atelier devient une œuvre à part entière, la sculpture a une dimension vivante, Brancusi revendique tout ça. L'influence de Brancusi a été juridiquement influente dans le domaine de l'art ; Brancusi vs Etats-Unis d'Amérique en procès à permis que des œuvres non reconnus comme tel le soit. Deacon, Passage de la mer rouge, 2003, intérêt pour la dimension modulaire de la sculpture et son rapport au vivant en s'inspirant du ruban de l'ADN.
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