Ubérisation

I. Présentation de l’ubérisation

A. Les origines et définition du terme

Selon la légende de Uber, l’idée de créer la société est née à Paris en décembre 2008. Travis Kalanick, un jeune entrepreneur américain et Garrett Camp, un informaticien canadien viennent pour participer à une conférence. A ce moment-là, il neige sur Paris et les deux hommes peinent à trouver un taxi. C’est sur les trottoirs parisiens qu’ils auraient inventé le concept d’Uber, visant à mettre en relation des chauffeurs et des piétons, à partir des systèmes de géolocalisation, grâce à une installation spécifique disponible sur smartphone. Uber voit le jour à San Francisco en 2009 et son extension va être très rapide. Il est aujourd’hui présent dans plus de 200 villes et 45 pays, contre 60 villes et 21 pays il y a seulement un an. Travis Kalanick et Garrett Camp ont su convaincre les entrepreneurs stars de la Silicon Valley, devenus milliardaires, de participer financièrement à l’aventure.

Un phénomène également porté par le fait que la majeure partie de la population est aujourd’hui connectée. Qui n’a pas un smartphone, une tablette ou tout simplement un ordinateur ? En effet, on peut parler d’une généralité, et qui plus est une généralité mondiale ; d’où le potentiel d’un tel levier si on peut dire, dans une économie mondiale comme la nôtre. Ces objets connectés donnent un accès simple, facile et démocratisé aux applications web pensées pour le plus grand nombre.

L’uberisation, est un phénomène qui vient la start-up Uber. Elle offre des services plus adaptés aux besoins, plus rapides, grâce à la mise en relation avec des applications mobiles, une rapidité avec la géolocalisation, le paiement en ligne et l’évaluation du service par le client. Pour le moment l’ubérisation rime avec précarisation, les employés ne bénéficient d’aucune garantie et sont souvent mal payés.

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