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Tsunami en Méditerranée

Étude de cas : Tsunami en Méditerranée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  2 060 Mots (9 Pages)  •  619 Vues

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Tsunami

«Dans quelles mesures peut-on se protéger d'un tsunami sur la cote d'Azur ? Exemple de la ville de Cannes»

Sommaire :

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Introduction

Tsunami : (du japonais : tsu, qui signifie «port» et nami qui signifie «vague»)                                                                 Un tsunami est une onde qui est provoquée par un rapide mouvement d'un grand volume d'eau (océan ou mer), il peut être dû à un séisme, à une éruption volcanique sous-marine de type explosive, à un glissement de terrain sous-marin de grande ampleur, à une explosion atomique sous-marine ou même à une chute d'une masse présent sur la côte. Donc, un tsunami n'est pas la conséquence d'éléments à caractère météorologiques (vents, …)

Historique des tsunami recensée Dans le département des Alpes Maritimes (Departement de Cannes):

Date

Appellation

Région

Intensité (dégâts)

21 mai 2003

Boumerdes

Algérie

2 (léger)

16 oct 1979

Glissement sous marin

Cote d'azur

3 (modèrés)

23 fev 1887

Riviera italienne

ligurie

3 (modérés)

20 juil 1564

Glissement sous marin

Cote d'azur

2 (léger)

On peut aussi rappeler que le tsunami le plus dévastateur connu a eu lieu le 26 décembre 2004 dans l'océan indien et a fait entre 216000 et  232000 morts, l'Afrique de l'est (près de 300 morts) a été touché, et l'Asie du sud, ce tsunami a dévaste plusieurs ville est des iles en particulier celle de Sumatra.

Nous allons nous intéresser à l'origine d'un tsunami, qui peut être causé par différents facteurs et évaluer le risque possible qu'il y en ai un sur la côte Cannoise.

I - Origines possibles d’un tsunami et localisation des zones pouvant générer un tsunami sur la côte Cannoise :

A- Tsunami lié à un séisme :

1) Généralités :

Un séisme est perçut à la surface par des vibrations du sol. Il provient d’une rupture de roches en profondeur qui libère l’énergie accumulée par les forces exercées sur les roches sous la forme d’ondes sismiques. Cela crée une faille, c’est à dire une cassure de la croûte terrestre accompagnée d’un déplacement des deux « compartiments rocheux ». Le lieu où il y a rupture des roches se nomme le foyer ou l’hypocentre.

Il faut savoir que la lithosphère (constitue la partie superficielle de la terre) comprenant la croûte terrestre est divisé en grandes plaques tectoniques qui se déplacent les unes par rapport aux autres : certaines s’écartent / divergent, d’autres se rapprochent / convergent ou encore elles coulissent l’une contre l’autre. Les tremblements de terres se créent là ou les plaques lithosphériques entrent en mouvement, c’est-à-dire aux failles.

Sous l'effet des forces causées le plus souvent par le mouvement des plaques tectoniques, la lithosphère va accumuler de l'énergie. A certains endroits où la limite d'élasticité est atteinte, il se produit une ou plusieurs ruptures : les failles. L'énergie brusquement dégagée le long de ces failles cause des séismes (tremblements de terre). Si les forces continuent dans cette même région, l'énergie va à nouveau s'accumuler et la rupture se fera dans les plans de faille déjà existants.

Carte de la limite de la plaque Eurasiatique et de la plaque Africaine


La magnitude d'un séisme mesure la quantité d'énergie libérée au foyer. Plus le séisme est important, plus sa magnitude est forte. Elle se mesure sur l'échelle de Richter, qui est une échelle ouverte. Dans la réalité, les plus forts séismes enregistrés ne dépassent pas 10 de magnitude.

Tout d'abord : la magnitude se mesure sur l'échelle de Richter, qui va de 1 à 9. Les magnitudes habituellement citées de nos jours sont des magnitudes de moment (notées Mw).

Graphique 1 - Lien entre la magnitude et l’énergie dégagée lors d’un séisme

En abscisse la magnitude, on néglige 1 et 2 car les dégâts sont inexistants.

En ordonnée l'énergie dégagée en ERG (unité de mesure d'énergie)

Il existe différentes sortes de faille créée lors d’un séisme :

La faille normale :

Dans le cas d'une faille normale, le bloc au dessus de la faille bouge vers le bas par rapport au bloc en dessous. Il y a un rejet de faille. C’est un mouvement tectonique d’extension. Quand une plaque s’éloigne d’une autre plaque on parle de frontière divergente. Le vide créé est nommé dorsale et est rempli par le magma (situé dans le manteau terrestre) afin de reconstruire une nouvelle croûte océanique d’où son nom de frontière constructrice.


La faille inverse :

Les deux compartiments sont comprimés l’un contre l’autre. Le bloc au dessus de la faille bouge vers le haut par rapport au bloc en dessous. C’est un mouvement tectonique de compression. On parle de frontières convergentes. Lorsque deux plaques océaniques convergent une des deux plaques (la plus denses, généralement la plus vielle) passe dessous de l’autre. On parle alors de zone de subduction.

La faille décrochante :

Le coulissement entre les blocs de part et d'autre de la faille est horizontal. Quand deux plaques voisines glissent latéralement l’une contre l’autre le long d’une faille, on parle de frontière transformante. Dans ce cas il n’y a pas de construction ni de destruction de matériaux, c’est pourquoi on l’appelle la frontière conservatrice.

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