Tpe soleil

On apprend ainsi dans Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier, publié en 1781, que l’air de la ville de Paris était extrêmement pollué, étouffant et rempli de relents d’excréments : « Tous les chieurs se rangeaient sous une haie, et là ils soulageaient leurs besoins. »

- Zola, auteur naturaliste, qui décrit donc dans ses œuvres les différents lieux de la manière la plus réaliste possible fini par décrire Paris principalement dans son œuvre Le ventre de Paris comme une ville qui sent très mauvais : « élevé́ dans les ordures des Halles », « ça pue, dans votre gueux de Paris ! » , « ignorant de ces saletés, tenu en santé par les souffles frais et les odeurs fortes de la marée, récitant son chapelet d’injures graveleuses d’un air ravi, comme il aurait dit ses prières. », « Ils regardaient déballer les paquets de pieds de moutons qu’on empile à terre comme des pavés sales » …

-Dans Le Parfum de Süskind, l’odeur de Paris est aussi évoquer : « Il avait à sa disposition la plus grande réserve d'odeurs du monde : la ville de Paris. ». Il y régnait « une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. »Et puis, un jour, sa mère lui proposa une tasse de thé et des madeleines, qu’il refusa dans un premier temps puis finit par accepter. C’est alors que, des années après son enfance, le thé et les miettes du gâteau firent remonter toute la partie de sa vie passée à Combray : « … et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé. »

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