Séisme
Chronologie : Séisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar danakoo • 21 Mai 2018 • Chronologie • 435 Mots (2 Pages) • 577 Vues
Le corpus soumis a notre étude est composé de trois texte le premier est de Jean racine il se nomme phédre en 1677 le deuxième et de Victor Hugo qui se nomme Ruy Blas en 1838 et le dernier est de Nathalie Sarraute qui se nomme pour un oui ou pour un non en 1982 dans un premier temps je vais parler des marques de la gêne et en deuxième parti je vais parler de l’amour impossible
La gêne à avouer explique la longueur des scènes, qui pourraient se résumer en quelques mots : « Je vous aime », « J’aime la Reine », « Oui, je me suis éloigné de toi ». Pour Phèdre et Ruy Blas, leurs répliques sont comme de longs monologues. La scène de N. Sarraute, malgré sa longueur, n’arrive même pas à un aveu claire . Les trois personnages ont des façons de parler identiques. La formaion des phrases est souvent exclamative et interrogative (Racine, v. 40 ; Hugo, v. 13, 21, 23). Certaines phrases s’interrompent (Phèdre, v. 12 ; Pour un oui ou pour un non).Les figures de substitution (métonymie, synecdoque, périphrase) consistent à remplacer un terme par un autre qui lui est proche.Les comparaison ,métaphore ,personnification ,allégorie établissent un rapprochement entre deux termes qui ont un point commun.Si, chez Racine et Hugo, il s’agit de l’aveu d’un amour impossible et interdit, la façon dont Phèdre ou Ruy Blas opère suit une démarche bien différente.Phèdre se sert d’un artifice pour avouer l’inavouable. Victime d’une fausse information, elle se pense autorisée à dire son amour à Hippolyte. Mais ce n’est que progressivement qu’elle désigne clairement l’objet de sa passion. Elle évoque d’abord son amour pour Thésée puis elle « réécrit » le passé en substituant Hippolyte à son père Thésée. Elle abandonne les allusions à Thésée formulées à la troisième personne (« je le vois, je lui parle… ») pour s’adresser à Hippolyte sur un ton de plus en plus exalté… jusqu’à l’aveu final .L’aveu de Ruy Blas diffère par sa nature et son destinataire. En effet, il s’adresse à un ami, « un frère » prêt à l’écouter. Mais cet aveu est si difficile en raison de l’abîme qui le sépare de la Reine que Ruy Blas le retarde et l’expose comme une énigme effrayante que Zafari/Don César doit résoudre. Cet amour est personnifié par la métaphore de l’« hydre aux dents de flamme ». Par une série d’impératifs (« Invente, imagine, suppose, fouille, plonge les yeux »), Ruy Blas presse Zafari de découvrir son secret avant de le livrer. La situation de l’aveu ou de la déclaration gênée est un ressort efficace qui permet au dramaturge, par divers moyens, de mettre le spectateur dans l’attente et de retenir son attention.
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