Projet Damour
Étude de cas : Projet Damour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raphaël RAGOU • 5 Septembre 2019 • Étude de cas • 977 Mots (4 Pages) • 501 Vues
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Après une dizaine d’années d’expérience acquise dans un grand groupe hôtelier international en tant que second de cuisine, Monsieur Jean DAMOUR, trentenaire souhaite se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise.
Ses convictions en matière de développement durable et l’utilisation de produits alimentaires issus de la culture biologique le conduisent à envisager la création d’un restaurant dans ce domaine.
Monsieur DAMOUR dispose de quelques économies (80 000 €) et afin de conduire à bien son projet professionnel, il a constitué une documentation concernant la création d’entreprises.
Au cours de ses recherches, il prend connaissance d’un article paru le 09/10/2017 dans « La Tribune » dont voici un extrait :
Dupliquer un modèle qui a fait ses preuves, c'est rassurant et permet de mettre un premier pied dans l'entreprenariat. Mais pas sans accompagnement et réflexion structurés.
La franchise, modèle éprouvé ? Toujours attractif semble-t-il. C'est ce que dit Sylvie Gaudy, directrice du salon dédié, Top Franchise. "La franchise offre l'avantage de s'associer à un réseau et de bénéficier de retours d'expérience déjà effectifs. Bien souvent, les futurs porteurs de projet évoquent leur souhait de créer leur propre activité, mais ils ne savent pas toujours vers quel secteur s'orienter. En France la solution de la franchise s'ouvre à près de 90 secteurs : de la mode à l'automobile en passant par la beauté, la décoration, le bâtiment... C'est une spécificité française et européenne, puisque si l'on prend par exemple les Etats-Unis, la franchise ne concerne guère que le fooding et les services. Bien sûr, la restauration reste aussi en France un secteur fort". Mais toujours est-il que pour le candidat en manque d'inspiration, les idées pour entreprendre ne manquent pas.
L'autre avantage de la franchise est sa tendance à rassurer davantage le monde bancaire, puisque le concept de l'enseigne choisi est forcément déjà éprouvé. "D'ailleurs, il ne s'y trompe pas : les neuf banques nationales ont aujourd'hui leur service dédié à la franchise", poursuit Sylvie Gaudy. Il faut dire, les entreprises sous enseigne connaissent cinq fois moins la défaillance que les indépendantes. Formation, accompagnement, suivi du franchiseur ne sont sans doute pas étrangers au phénomène. "Le dispositif est sécuritaire, c'est vrai. Le choix d'une franchise a une dimension facilitatrice. Toutefois, il ne faut pas croire que faire le choix d'une activité sous enseigne, c'est une garantie zéro défaillance. Le risque existe tout de même, parce que ces commerces-là sont soumis aux mêmes règles que les autres : le choix du bon emplacement, le bon concept au bon endroit...
Intrigué par cet article, Monsieur DAMOUR veut avoir davantage d’informations sur le contrat de franchise.
Il prend donc contact avec un conseiller de l’observatoire de la franchise et obtient un rendez-vous.
Extrait de l’entretien
Monsieur Jacques DAMOUR
Quel est l’intérêt de la franchise ?
Conseiller :
En France, des « commerçants » comme Alain Afflelou, opticien de son état, Franck Provost, Jacques Dessanges et encore Louis Le Duff (Pizza del Arte, Brioche Dorée…) ont monté des empires en organisant leur profession, en lui apportant des outils, non seulement techniques, mais également marketing. Leur développement en nombre de magasins leur a permis de réaliser des économies d’échelle, en négociant des tarifs et des conditions commerciales qui ont, en fin de circuit, bénéficié au consommateur.
Créer son entreprise, en rejoignant une franchise, c'est bénéficier de ce savoir-faire, encore faut-il que le franchisé sélectionne son franchiseur avec rigueur, mais aussi qu'il accepte les règles du jeu en respectant les normes édictées par le réseau qu'il a rejoint.
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